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Quand la chasse aux burkinis se fait à tort

Siam était allongée sur la plage au moment où les forces de police l’ont verbalisée. (DR)

Après plusieurs attaques en France, les autorités ont banni, dans plus de 15 villes, le burkini à la plage. La ville de Nice en fait partie, et une femme, en voile et tunique, vient d’en faire injustement les frais.

Ce mardi, Siam, une femme de 34 ans, venue à la plage avec sa fille et n’ayant aucune intention de se baigner, a été verbalisée par les forces de l’ordre. «Il faut que votre foulard soit mis en bandana sinon vous quittez la plage» lui a-t-on ordonné. Refusant de céder, le policier lui a ordonné d’enlever sa tunique pour prouver qu’il ne s’agit pas d’un burkini. Chose que la femme a fait (photo) non sans indignation.

Ladite femme portait en effet son foulard «normalement», et le faisait ainsi depuis des années en France. Elle était en état de choc, alors que certains des estivants saluaient l’acte des policiers, lui criant de rentrer chez elle. «Ici, on est catholique, on ne veut pas de ça !», disaient-ils, selon des témoins de la scène.

L’exemple de cette femme montre que le burkini reste une affaire sérieuse pour l’État français, mais encore faudrait-il la traiter justement.

Cette affaire a été largement reprise par la presse anglaise qui ne comprend pas la prise de telles mesures en France.


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