Parlement européen : Pas d’aide budgétaire pour les séparatistes
La Commission des Affaires étrangères du Parlement européen a rejeté à une large majorité, mardi, une proposition d’amendement au projet du budget de l’Union européenne (UE) pour l’année 2017, qui consiste à accorder une nouvelle aide financière à la Rasd. Selon l’agence officielle, l’amendement a été introduit par trois eurodéputés de l’extrême gauche, très connus pour leur hostilité à l’égard du Maroc, et concerne le versement d’une enveloppe de 150 millions d’euros du budget de l’Union en faveur des séparatistes.
La députée Gill Neena, rapporteur pour la Commission des affaires étrangères du Parlement européen, a clairement souligné que «les fonds de l’Union européenne iront aux partenaires sérieux de l’UE dans la lutte antiterroriste et dans le développement durable, notamment en Afrique ainsi que pour résoudre les problèmes liés à l’immigration et à la déradicalisation». L’eurodéputé Cristian Dan Preda du Parti populaire européen (Démocrates-chrétiens), a de son côté insisté sur la nécessité pour l’UE de «respecter notre partenaire, le Maroc, apprécier les efforts déployés par nos partenaires marocains dans cette région et ne pas céder aux coups politiques des partis de l’extrême gauche».
Il a également affirmé que l’UE ne va pas continuer à financer un mouvement séparatiste qui dilapide l’argent du contribuable européen, surtout que l’affaire du détournement par le Polisario de l’aide humanitaire, dévoilée par l’Office européen de lutte antifraude (OLAF) est toujours sur la table. Selon la même source, entre 2010 et 2014, la Commission européenne a évalué le montant de la TVA payée à l’Algérie sur les achats locaux de marchandises à destination des populations des camps de Tindouf à un million d’euros, soit une moyenne de 200.000 euros par an, équivalent à 2 % du montant annuel de l’aide fournie par l’Union européenne.