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«Ce n’est pas une candidature de réaction, c’est une candidature de conviction»

M’jid El Guerrab, Candidat à la majorité présidentielle française dans la 9e circonscription

Mercredi dernier, au QG d’«En Marche !» de Casablanca, M’jid El Gerrab a officiellement annoncé sa candidature pour les élections législatives de France dans la 9e circonscription des Français à l’étranger, alors que Leila Aïchi se fait désinvestir par le mouvement avant que son nom ne disparaisse de la liste des candidats du nouveau président, Emmanuel Macron. La conférence de presse organisée par le comité d’«En Marche !» a clarifié un bon nombre de flous quant à l’investiture des deux candidats. Aujourd’hui, aucun des deux candidats ne figure sur le site «En Marche !», qui ne mentionne plus aucun prétendant pour la 9e circonscription. M’jid El Guerrab appelle à la patience quant à la suite des évènements, mais accepte tout de même de donner des informations sur sa campagne.

Les Inspirations ÉCO : Votre candidature aux élections semble être une candidature de réaction face à celle, controversée, de Leila Aïchi. Qu’en dites-vous ?
M’jid El Guerrab : Je suis candidat par conviction et non par réaction. Je lance  ma propre candidature sans me soucier de celle de mes adversaires. Je pense que les Français en ont déjà eu assez avec cette campagne présidentielle où les candidats enchaînaient les coups bas pour déstabiliser leurs adversaires. Je me présente pour les Français et je suis prêt et déterminé à les représenter à l’Assemblée nationale en tant que député de la majorité présidentielle, c’est tout ce que les gens doivent se dire.

Quelle légitimité pensez-vous avoir de plus que Leila Aïchi, initialement investie par le mouvement de la République d’«En Marche !» (REM) ?
Elle est sénatrice à Paris, écologiste et certes d’origine algérienne. Pour ma part en plus d’être né au Maroc, j’ai un réel ancrage politique ici, dans la 9e circonscription. Durant la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, j’ai mené une marche africaine qui a permis de porter le projet de mon candidat dans plusieurs pays du Maghreb. Lorsque le président s’est déplacé en Afrique, je l’ai accompagné et soutenu en Algérie, au Maroc et en Tunisie. Je suis un marcheur de la première heure et ça les Français de la circonscription le savent.

Ne pensez-vous pas que la polémique que subit Leila Aïchi à propos de ses positions sur le Polisario n’est due qu’à une fibre marocaine, qu’une bonne partie des Français résidents ici ne possèdent pas ?
Le fait est que le comité de la REM de Casablanca, le comité d’«En Marche!» le plus conséquent d’Afrique, s’est réuni dans son intégralité lundi dernier dans le but de se positionner quant à la candidature de Leila Aïchi. À l’unanimité, il a été décidé que ses positions faisaient d’elle une candidate clivante. De plus, que penser de cette candidature parachutée par le Modem, qui s’est allié avec la REM mais qui n’est pas réellement la REM ? Même si nous allons certainement faire campagne côte à côte avec une bannière différente mais proche, je m’en remets donc au vote des Français, qui sauront bien nous faire savoir qui de nous deux à la meilleure légitimité pour les représenter…

Finalement, quel candidat serez-vous si vous êtes élu ?
Si je suis élu, c’est d’abord par ma détermination. Je mettrais l’accent sur l’éducation et la sécurité, la protection sociale. Je connais d’abord la France comme un pays qui m’a permis d’intégrer Science Po et d’occuper des fonctions très hautes, malgré mes origines modestes.


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