Affaire des tirs de la Marine royale. Les réseaux mafieux profitent du «hrig»

Selon le journal espagnol La Razon, enquêteurs marocains et espagnols œuvrent ensemble pour mettre la main sur le groupe mafieux derrière la tentative de faire passer des clandestins, qui s’est soldée, la semaine dernière,  par la mort de la jeune Hayat sous les tirs de la Marine royale.  D’après les sources de ce quotidien, les forces armées marocaines ont pensé avoir affaire à des narcotrafiquants qui se servent des migrants comme boucliers humains. Ce phénomène prend de l’ampleur. Le réseau serait implanté à Algésiras et au nord du Maroc. Dans le cas de cette dernière tragique tentative, les candidats à l’immigration auraient déboursé 1.000 euros pour monter à bord du «go fast».