Fake news. Facebook traque les infox dans la région Mena
Les utilisateurs marocains de Facebook ont désormais la possibilité de décider d’eux-mêmes de ce qu’il faut lire, croire et partager en s’appuyant sur des critères objectifs. Le géant américain a annoncé jeudi 28 août l’expansion de son programme de vérification des faits par des tiers à la région MENA.
Le programme de vérification des faits sur le réseau social qui couvre plus de 40 langues à travers le monde s’appuie sur la communauté Facebook. Il a été lancé par Facebook en décembre 2016 et compte désormais plus de 50 partenaires dont l’AFP. En tant que partenaire média majeur du programme, AFP apporte l’expertise approfondie du journalisme local en capitalisant sur ses bureaux largement répandus dans la région MENA pour vérifier les contenus en français sur Facebook, souligne le réseau social de Mark Zuckerberg. L’AFP examinera et notera la précision des actualités sur Facebook, y compris les photos et les vidéos. Lorsqu’un vérificateur de faits tiers juge une information fausse, elle apparaîtra plus bas dans le fil d’actualité, ce qui réduira considérablement sa diffusion.
Comme tous les partenaires Facebook du programme dans le monde, AFP est certifiée par l’organisme indépendant International Fact-Checking Network. Les enquêteurs francophones de l’AFP utiliseront l’expertise supplémentaire des bureaux de journalisme locaux dans la région MENA pour vérifier les contenus en français sur Facebook et suivront un ensemble de critères standards pour déterminer la véracité des publications. Lorsque des vérificateurs de faits indépendants rédigent des articles donnant davantage d’informations, Facebook les affichera dans la section Articles connexes immédiatement en dessous de la publication dans le fil d’actualité. Les administrateurs de page et les utilisateurs de Facebook recevront également des notifications s’ils essaient de partager une information ou en ont déjà partagé une qui a été jugée fausse. Il est à noter que plus de 187 millions de personnes utilisent Facebook chaque mois au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. C’est donc une responsabilité qu’on prend très au sérieux et nous sommes déterminés à poursuivre la lutte contre la désinformation sur notre plateforme.
«Nous reconnaissons les implications des fausses informations sur Facebook et nous nous engageons à faire un meilleur travail dans notre lutte. Plus de 187 millions de personnes utilisent Facebook chaque mois au Moyen-Orient et en Afrique du Nord. C’est donc une responsabilité qu’on prend très au sérieux et nous sommes déterminés à poursuivre la lutte contre la désinformation sur notre plateforme», a notamment souligné Nashwa Aly, responsable des politiques publiques du réseau social pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.