Énergie. Le Sommet du gaz et du GNL en octobre à Marrakech
Placé sous l’égide du ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable, l’événement connaîtra la participation active de l’ONEE, de l’ONHYM, de la Fédération de l’énergie et des principaux acteurs de la chaîne de valeur du gaz au Maroc, en Afrique et dans le monde.
Marrakech abritera, les 2 et 3 octobre, les travaux de la première édition du Sommet marocain du gaz et du GNL (gaz naturel liquéfié). Placé sous l’égide du ministère de l’Énergie, des mines et du développement durable, l’événement connaîtra la participation active de l’ONEE, de l’ONHYM, de la Fédération de l’énergie et des principaux acteurs de la chaîne de valeur du gaz au Maroc, en Afrique et dans le monde. C’est du moins ce que promet l’organisateur, en l’occurrence le groupe britannique CWC, qui a déjà à son actif plusieurs événements du genre dans les industries du pétrole, du gaz et des infrastructures où il compte un vaste réseau d’acteurs, de décideurs et de partenaires gouvernementaux, industriels et commerciaux.
Selon Matthew Burden, PDG du Group CWC, «le Sommet marocain du Gaz et du GNL sera le lieu de rencontre idéal pour nouer des contacts, conclure des accords et obtenir des mises à jour essentielles sur le marché du gaz de la région». Les participants y seront les premiers à être informés des nouveaux plans énergétiques du Maroc et des opportunités disponibles dans le secteur national de l’énergie directement des représentants des gouvernements, des régulateurs et des leaders de l’industrie du gaz. Burden demande donc aux futurs participants de «s’assurer que leur entreprise est bien équipée pour saisir les intéressantes opportunités et perspectives de business disponibles au Maroc et dans le secteur de l’énergie».
Dans la lettre qu’il a adressée à l’organisateur, Aziz Rabbah, le ministre de l’Énergie, des mines et du développement durable, s’attend aussi à ce que le Sommet soit un succès, en raison «du dynamisme incontestable du marché de l’énergie au Maroc, qui a attiré d’importants investisseurs internationaux et institutions financières. Nous sommes impatients de faire de cet événement une plate-forme de discussion et de mise en réseau de haut niveau pour tous les décideurs des gouvernements, Les secteurs public et privé et les investisseurs». Toutefois, le ministre recommande «qu’une attention particulière soit accordée aux projets régionaux et à la nécessaire collaboration régionale, notamment Sud-Sud, pour relever les défis du secteur de l’énergie». En clair, Rabbah parle du gazoduc Maroc-Nigeria, encore dans sa phase d’étude, et des importants gisements de gaz bientôt en exploitation au Sénégal et au niveau de la frontière avec la Mauritanie.