Scénario… Le Maroc passe en quarts de finale
Soyons fous, projetons-nous et vivons une qualification aux quarts de finale de la CAN, avant la qualification…
Nous sommes vendredi 5 juillet, le cycle des huitièmes de finale s’ouvre sur la confrontation Maroc-Bénin. Une première pour les deux équipes dans l’histoire de la Coupe d’Afrique des nations. Il est 17h au Caire, le coup de sifflet retentit et déjà, la pression est à son comble. Tant les Lions que les Ecureuils ont la rage de vaincre. Les Béninois se montrent redoutables, plus encore que les pronostics ne le prédisaient. Mais, c’est sans compter sur la composition de Renard qui, en plaçant Ziyech sur le couloir lui a donné plus de liberté d’action pour servir un En-Nesyri qui s’est démarqué lors du duel contre les Ivoiriens en inscrivant l’unique but marocain.
Et En-Nesyri de rééditer l’exploit. Sur une passe perdue du Bénin, récupérée par le milieu-attaquant de l’Ajax, le 9 du CD Leganès fonce droit devant et profite d’une ouverture pour réussir un but des plus incertains à la 13e minute. Ce but chargera à bloc le moral des Lions de l’Atlas qui se défonceront sur leurs adversaires tout le long d’une première mi-temps soldée avec un but, plusieurs tentatives de part et d’autre et une jaune pour l’emportement de Nabil Dirar.
La deuxième manche devient encore plus critique. Hervé Renard met le paquet pour pousser ses poulains à s’éloigner du 1-O ou encore des prolongations. Il ne lâche rien et sa fureur est perceptible lorsqu’il somme Benatia à jouer pleinement son rôle de capitaine sur la pelouse du stade Salam.
Dernière ligne droite de la rencontre. Impensable, mais pourtant vrai ! La roue tourne en faveur des Rouge et Vert qui, en dépit d’un but béninois maladroitement loupé par les mains de Yassine Bounou, arriveront à corriger la donne. En 25e minutes de cette mi-temps, Renard envoie Soufiane Boufal remplacer un Belhanda exténué. Bien vu, puisque c’est Boufal justement qui permettra à Hakim Ziyech de redorer le blason de sa performance lors de cette CAN. Celui-ci tournera un misérable penalty en exploit et offrira au public un but doublement des plus beaux: Le point de qualification aux quarts et le plus beau but des huitièmes de finale.