Éco-Business

IDE. Le Maroc a drainé 33,5 MMDH en 2018

Après avoir drainé, en 2017, des flux d’investissements directs étrangers de 2,7 milliards de dollars, le Maroc a capté quelque 33,5 MMDH d’IDE en 2018, soit une hausse de 28,6% en un an. 

Premier investisseur en Afrique, le Maroc figure également parmi les plus gros capteurs d’IDE sur le continent. Environnement des affaires généralement favorable, croissance économique plus ou moins soutenue, positionnement géographique stratégique (trait d’union entre l’Europe et l’Afrique), le leadership du Maroc, l’un des rares pays de la région à avoir être épargné par le «Printemps arabe» de 2011 -donc politiquement stable- est incontestable.

D’ailleurs, le moniteur des investissements frontaliers FDI Markets l’a clairement fait savoir dans son rapport de mai 2017, classant le royaume devant l’Afrique du Sud, jusqu’ici maître africain incontesté et premier investisseur dans le continent. Une tendance qui s’inscrit dans une dynamique enclenchée en 2010. Une exception dans une région marquée par une baisse des IDE: les flux ont en effet chuté de 4% en 2017 pour atteindre 13 milliards de dollars. Mais le Maroc, lui, semble épargné par cette tendance baissière. Après avoir drainé, en 2017, des flux d’investissements directs étrangers de 2,7 milliards de dollars, soit +23% par rapport à l’année précédente, le pays a capté quelque 33,5 milliards de dirhams (MMDH) d’IDE en 2018, en nette hausse de 28,6% par rapport à l’année précédente, fait savoir l’Office des changes.

Ce résultat s’explique par une hausse des recettes (+11,6 MMDH) plus importante que celle des dépenses (+4,1 MMDH), explique la même source dans une note sur ses indicateurs préliminaires des échanges extérieurs au titre de l’année 2018. Concernant les recettes des Marocains résidant à l’étranger, elles se sont établies à 64,8 MMDH au titre de l’année 2018 (-1,7%), indique l’Office des changes. Autre détail, la balance voyages fait ressortir un excédent de 54,3 MMDH contre 54,8 MMDH un an auparavant, selon le même document, qui précise que cette évolution est imputable à la progression des recettes de 1,1 MMDH, conjuguée toutefois à la hausse des dépenses de 1,6 MMDH. Outre le volume des IDE, il faut mettre en exergue la nature des investissements, les secteurs auxquels ils sont destinés et leur provenance. Si la France reste le premier investisseur étranger au Maroc, notamment dans le secteur de l’industrie, les Émirats arabes unis sont de plus en plus actifs dans le secteur immobilier marocain. 



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