Rallier Auxerre à Bzou, le défi d’Abderrazak El Badaoui
Rallier sur 2500 km Auxerre, la ville où il réside en France depuis 1988, à son village natal de Bzou, au Moyen-Atlas, au Maroc, est le défi que se lance Abderrazzak El Badaoui, un grand amateur de course à pied, qui met les bouchées doubles depuis un certain temps pour réaliser ce «rêve» qu’il affirme avoir toujours nourri.
Le 5 juin, El Badaoui s’élancera pour la course de sa vie : celle qui lui proposera deux marathons par jour pendant près d’un mois pour rallier Auxerre à sa terre natale du Maroc, rapporte à ce propos le journal, Le Républicain Lorrain, sur son site internet.
El Badaoui pratique la course à pied depuis son enfance dans le Moyen-Atlas car « cette discipline correspond à ma philosophie de vie, de découverte, de voyage, de dépassement de soi », indique le journal qui, à l’image d’autres titres de la presse française, se fait l’écho du projet mis sur pied le Marocain.
Détenteur du record de l’Yonne (centre-est) du 10 km et du semi-marathon, champion de France vétéran sur 3000 m, victorieux de plus de 300 courses sur diverses distances et terrains, dont un record de neuf victoires dans le cross-country de l’Yonne Républicaine… Abderrazzak El-Badaoui est comme qui dirait une figure incontournable de l’athlétisme bourguignon, tient à préciser la même source.
Mais de son propre aveu, tout ce qu’il a fait jusqu’à aujourd’hui en course à pied n’est rien à côté du défi qu’il a décidé de se lancer à partir du 5 juin prochain : parcourir les 2500 km à la seule force de ses jambes, à raison de deux marathons par jour, la distance le séparant de sa ville d’Auxerre, où il réside depuis 1988, à son village natal de Bzou, au Maroc, où il est né il y a tout juste 50 ans, affirme Le Républicain Lorrain.
Pour réaliser son «rêve», El Badaoui, qui s’entraine chaque jour ou presque, a pensé s’entourer d’une équipe qui le suivra à Moulins, Clermont-Ferrand, Perpignan, Gérone, Barcelone, Valence, Algésiras, Tanger, Rabat et enfin son village natal, principalement sur des petites routes.
Des compagnons chargés de veiller sur lui, bien entendu, mais aussi sur la précieuse cargaison à visée humanitaire à destination des enfants de Bzou, souligne le journal.