Stratégie équine. La Sorec fait le point
À l’occasion de la 11e édition du Salon du cheval d’El Jadida, la Société royale d’encouragement du cheval (Sorec) a fait le point sur le bilan de la stratégie nationale de la filière équine.
Lors d’une conférence tenue ce jeudi 18 octobre, le directeur des Haras nationaux de la SOREC, Omar Benazzou, a fait part d’un bilan positif. «À travers les chiffres, nous avons pu réaliser que le bilan global est positif. Nous avons pu concrétiser des partenariats avec les acteurs de la filière», a expliqué Benazzou.
Pour les chantiers non encore finalisés, le DG de la SOREC promet qu’ils seront réactivés, au fur et à mesure.
Le management de la Sorec a aussi abordé la question de l’élevage équin. A ce titre, le nombre de naissances annuelles sur les cinq principales races a augmenté de 27% entre 2011 et 2017, pour s’établir à 4.000 naissances, avec une nette amélioration de la qualité génétique.
Par ailleurs, le cheval Barbe a été «mis en valeur». Entre 2011 et 2017, le nombre de chevaux Barbe a doublé, la création en 2017 du Meeting national du barbe a doublé et enfin l’organisation de 24 concours de tbourida avec la participation de 333 sorbas et de 6.000 chevaux (*2 depuis 2011).
En outre, des projets d’infrastructure de qualité ont été mis en place, dont l’ouverture de l’hippodrome de Marrakech, l’ouverture du centre d’entraînement de Bouznika et la reconversion de stations de monte en centre de promotion de l’élevage équin pour introduire l’insémination artificielle dans les régions reculées.