4 pays occidentaux dénoncent l’escalade persistante de la violence à Tripoli
Londres, Paris, Rome et Washington ont dénoncé samedi « l’escalade persistante de la violence » dans la capitale libyenne Tripoli et appelé à un arrêt des combats, dans une déclaration conjointe transmise par le ministère français des Affaires étrangères par voie de communiqué.
Tripoli est depuis plusieurs jours le théâtre d’affrontements meurtriers entre milices rivales.
« Les gouvernements de la France, des Etats-Unis, de l’Italie et du Royaume-Uni condamnent fermement l’escalade persistante de la violence à Tripoli et dans ses alentours qui a fait de nombreuses victimes », peut-on lire dans ce communiqué.
#Libye
Les gouvernements de la ??, des États-Unis, de l’Italie et du Royaume-Uni condamnent fermement l’escalade persistante de la violence à Tripoli qui continue de mettre en péril la vie de civils innocents.
Déclaration complète → https://t.co/6vuLkotGB0— France Diplomatie?? (@francediplo) 1 septembre 2018
« Nous appelons instamment les groupes armés à mettre fin immédiatement à toute action militaire et mettons en garde ceux qui cherchent à compromettre la stabilité, à Tripoli ou ailleurs en Libye, qu’ils auront à répondre de ces actes », est-il précisé dans le texte transmis par le Quai d’Orsay.
« Ces tentatives d’affaiblir les autorités libyennes légitimes et d’entraver l’évolution du processus politique ne sont pas acceptables », est-il également indiqué.
La Libye a plongé dans le chaos et des guerres entre milices après le soulèvement de 2011 qui a mis fin à la dictature de Mouammar Kadhafi.
Le gouvernement d’union nationale (GNA) établi sous l’égide des Nations unies et reconnu par la communauté internationale n’est soutenu que par une fraction des partis politiques et des milices.
Son autorité est limitée et rejetée par les groupes de l’Est libyen rangés dans le camp du général Khalifa Haftar. (Myriam Rivet, édité par Arthur Connan) Reuters