Un atelier de formation sur le «mécanisme national de prévention de la torture»
La Commission régionale des droits de l’Homme Laâyoune-Smara a lancé, vendredi 27 juillet à Laâyoune, un atelier de formation sur le mécanisme national de prévention de la torture.
Cette session de formation organisée en collaboration avec l’Institut du sud international pour les études stratégiques et l’Amicale Hassania des magistrats (section de Laâyoune), s’inscrit dans le cadre de la facilitation du processus de mise en œuvre du protocole facultatif à la convention contre la torture, particulièrement son volet relatif à la création du mécanisme national de prévention de la torture dont la compétence a été attribuée au Conseil national des droits de l’Homme, en vertu de la loi portant sa création.
Ambitieux de faire faire connaître le mécanisme national de lutte contre la torture et de le traduire dans les faits, ce séminaire vise à faire connaître aux acteurs civils et institutionnels le protocole facultatif à la convention contre la torture et le mécanisme national de prévention de la torture, ainsi que leurs rôles et modes d’interaction. «Cette session intervient dans le cadre du développement et renforcement des capacités des membres de la commission», a affirmé le président de la commission régionale des droits de l’Homme, Mohamed Salem Echarkaoui. Et d’ajouter : «La commission a accumulé une expérience importante en matière de protection, d’investigation et d’observation, de visites des prisons et lieux de détention, d’élaboration des rapports et de médiation, qui lui permet désormais d’appliquer les différents nouveaux mécanismes».
Pour sa part, le président de l’Amicale Hasssania des magistrats (section de Laâyoune), Achraf Ben Zaydiya, a souligné que le Maroc a ratifié la convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, ainsi que le protocole facultatif, pour confirmer la nécessité de protéger les droits de l’Homme et le Droit international humanitaire, tout en prenant en considération leur caractère universel et indivisible.
De son côté, le premier président de la Cour d’appel de Laâyoune, Mohamed Al-Bar, a rappelé que la chariaâ a été la première à mettre en place une stratégie claire et des mesures de protection des droits de l’Homme et de sa dignité, estimant que la lutte contre la torture dans toutes ses formes doit être traduite dans nos comportements au quotidien.