Le ministère de l’Éducation nationale, de la Formation professionnelle, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a décidé, exceptionnellement, d’adapter les conditions des examens aux candidats souffrant de handicap mental et ceux souffrant d’autisme et de surdité qui vont passer l’examen régional de la première année et l’examen national unifié du Baccalauréat, au titre de la session 2018.
Selon un communiqué du ministère, cette mesure, qui incluait les candidats souffrant de cécité, s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour la mise en place d’un système d’évaluation et d’examens dans le système d’éducation et de formation nationale, sur la base des principes d’égalité des chances et du respect du droit des élèves à besoins spécifiques à l’équité, conformément à la vision stratégique 2015-2030.
Les candidats en situation de handicap bénéficiant de cette mesure vont passer des examens spécifiques basés sur les cadres de référence des matières scolaires de l’examen régional et national du Baccalauréat, du type vrai/faux, du choix multiple et des questions à courtes réponses, entre autres, tout en demandant au candidat une brève justification de sa réponse, chaque fois que nécessaire.
Ces candidats auront droit à l’adaptation des conditions de l’examen, fixées dans le programme ministériel des procédures des examens du baccalauréat 2018, dont le fait d’être accompagnés par un assistant, selon des critères précis, et la possibilité de prolonger de 1/3 la durée de l’examen, tout comme pour les candidats en situation de handicap physique.