Monde

Nouveau massacre dans un lycée américain

Alors que le monde se souvient encore des massacres qui ont marqué plus d’un établissement d’enseignement américain, un nouveau fait divers est venu raviver le débat sur le port d’armes par la jeune population dans le pays de l’Oncle Sam.

Ce vendredi, en effet, un adolescent de 17 ans a tué dix personnes dans son lycée au Texas avec des armes prises à son père, avant de se rendre. Dix autres personnes ont aussi été blessées lors de ce malheureux drame, qui s’est déroulé dans la ville de Santa Fe.

« La majorité (des morts) sont probablement des élèves », avait indiqué plus tôt le shérif Ed Gonzalez. Son bureau a diffusé un portrait du suspect, Dimitrios Pagourtzis, qui montre un garçon aux cheveux châtains hirsutes et au visage rond, qui a été placé en détention. Deux autres personnes sont également interrogées, selon le gouverneur du Texas Greg Abbott.

Rappelons qu’il y a seulement trois mois, 17 personnes décédaient sous les balles d’un tireur de 19 ans dans un lycée de Parkland, en Floride. Suite à cela, plus d’un million de personnes, en majorité des jeunes, ont manifesté fin mars à travers le pays, sans que les responsables politiques ne prennent de dispositions légales significatives.

Le président américain Donald Trump a lui rapidement dénoncé « une attaque horrible » et demandé à ce que tous les drapeaux soient mis en berne sur les bâtiments fédéraux jusqu’au 22 mai.

« Cela dure depuis trop longtemps dans notre pays » a-t-il affirmé depuis la Maison Blanche, assurant que son administration était déterminée à faire « tout ce qui est en son pouvoir » pour protéger les élèves et s’assurer que « ceux qui représentent une menace pour eux-mêmes et pour les autres » ne puissent détenir d’armes.

Le tireur a aussi laissé des explosifs dans une maison et un véhicule, a prévenu Greg Abbott.

Quant aux armes utilisées –un pistolet et un fusil– « le tireur a récupéré ces deux armes auprès de son père (…) Je ne sais pas si le père était au courant », a expliqué le gouverneur, ajoutant qu’il les possédait légalement.

Des images provenant de comptes en ligne associés à Dimitrios Pagourtzis ont fait surface, notamment une où le jeune homme a photographié un t-shirt noir frappé de la phrase « Born to Kill » (né pour tuer).



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