Le montant de la pension minimale revu à la hausse
Bonne nouvelle pour les personnes retraitées affiliées à la Caisse marocaine des retraites (CMR). Le montant de la pension minimale a été revu à la hausse et fixé à 1.500 dirhams.
De 1.350 dirhams depuis fin décembre 2017, le montant de la pension minimale est passé de 1.500 dirhams en janvier 2018, a indiqué, jeudi à Rabat, le ministre délégué chargé des Relations avec le Parlement et la société civile, Mustapha El Khalfi. Au total, 74.000 retraités bénéficieront de cette augmentation, a précisé El Khalfi, qui s’exprimait lors d’un point de presse à l’issue du Conseil de gouvernement. Revenant sur l’application des ponctions sur les salaires des fonctionnaires à la fin de ce mois, lequel prélèvement a provoqué un tollé chez les employés de l’État. Le ministre a expliqué que cette mesure concerne essentiellement ce qui est relatif à la troisième tranche de la réforme du régime de la retraite. Et la même source d’ajouter que cette réforme, qui s’est faite en plusieurs étapes, a commencé par l’adoption de la loi instituant un régime de pensions civiles, ainsi que des textes annexes en 2016.
Une série de mesures
Dans le même sillage, le porte parole du gouvernement a souligné que dans le cadre de la mise en œuvre de la réforme paramétrique du régime des pensions civiles et dans l’objectif d’assurer la pérennité de ce régime, le gouvernement a pris plusieurs mesures, notamment l’augmentation graduelle sur quatre ans du taux des prélèvements et cotisations au titre de la pension. En effet, rien qu’entre 2016 et 2017, la pension a connu une hausse de 350 DH. Dans la foulée de ce face-à-face avec la presse, Mustapha El Khalfi a également souligné qu’il a été procédé à l’augmentation progressive de l’âge de la retraite «à 63 ans pour les affiliés du régime des pensions civiles». Rappelant l’adoption d’autres mesures qui accompagnent cette réforme, le ministre a aussi précisé qu’il s’agit notamment de la loi relative au régime de retraite des catégories des professionnels, des travailleurs indépendants et des non-salariés exerçant une profession libérale. Reste à savoir si tous ces efforts fournis par le gouvernement à travers le CMR permettront aux bénéficiaires de mieux gérer leurs fins de mois, souvent difficiles.