Focus sur Rabat-Salé-Kénitra à Bruxelles
Pari réussi pour la première rencontre de la Caravane des régions au-delà des frontières organisée le 21 octobre à Bruxelles, par «Horizon Press Group» et la Fédération internationale de la diaspora marocaine (FIDM). La région Rabat-Salé-Kénitra (RSK) a ouvert le bal de cet évènement qui se veut un espace d’échanges entre les principaux acteurs régionaux et les Marocains résidant à l’étranger désireux investir dans leur pays d’origine, comme le précise le directeur de publication des Inspirations ÉCO Samir Chaouki.
Cette démarche est jugée innovante et on ne peut plus prometteuse par l’ambassadeur du Maroc en Belgique Mohamed Ameur car elle permet de changer d’échelle et d’adapter les besoins en fonction des spécificités de chaque territoire. «Il s’agit de présenter le Maroc à travers ses régions», précise le diplomate marocain. Un avis largement partagé par le président du conseil régional Rabat-Salé-Kénitra Abdessamed Sekkal, qui estime que la région se doit d’être le soubassement du nouveau modèle économique auquel aspire le Maroc.
Chaque territoire doit miser sur ses atouts et spécificités. C’est d’ailleurs dans ce cadre que les objectifs du plan de développement régional de Rabat-Salé-Kénitra ont été tracés en concertation avec les différentes parties concernées.
Cette région nourrit l’ambition d’améliorer ses indicateurs de développement humain et de booster divers secteurs économiques (l’industrie, l’agriculture, l’offshoring, le BTP, les services…) d’autant plus que les potentialités économiques sont prometteuses.
Les Marocains du monde sont appelés à contacter le Centre régional d’investissement pour faciliter la création de leurs entreprises au Maroc. La représente du CRI Imane Masmoudi véhicule, en effet, un message rassurant envers les investisseurs : le Centre régional d’investissement a pour vocation de faciliter la démarche d’investissement. Aujourd’hui plus que jamais, il est temps de dépasser les freins psychologiques, de l’avis du président de la FDIM Said Aboukaram. «Les barrières sont souvent d’ordre psychologique. Il faut ainsi mettre fin à ces obstacles et inciter les MRE à investir au Maroc», relève-t-il.