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HHhH : Jason Clarke, nazi

HHhH, titre du film de Cédric Jimenez, signifie «Himmlers Hirn heißt Heydrich», littéralement «Le cerveau d’Himmler s’appelle Heydrich». Il s’agit en réalité du surnom dont les SS avaient affublé Reinhard Heydrich. Sortie le 7 juin.

L’ascension fulgurante de Reinhard Heydrich, militaire déchu, entraîné vers l’idéologie nazie par sa femme Lina. Bras droit d’Himmler et chef de la Gestapo, Heydrich devient l’un des hommes les plus dangereux du régime. Hitler le nomme à Prague pour prendre le commandement de la Bohême-Moravie et lui confie le soin d’imaginer un plan d’extermination définitif. Il est l’architecte de la Solution finale. Face à lui, deux jeunes soldats, Jan Kubis et Jozef Gabcik. L’un est tchèque, l’autre slovaque. Tous deux se sont engagés aux côtés de la Résistance, pour libérer leur pays de l’occupation allemande. Ils ont suivi un entraînement à Londres et se sont portés volontaires pour accomplir l’une des missions secrètes les plus importantes, et l’une des plus risquées aussi : éliminer Heydrich. Au cours de l’infiltration, Jan rencontre Anna Novak, tentant d’endiguer les sentiments qui montent en lui. Car les résistants le savent tous : leur cause passe avant leur vie. Le 27 mai 1942, les destins d’Heydrich, Jan et Jozef basculent, renversant le cours de l’Histoire. Selon AlloCiné, HHhH est adapté du premier roman de Laurent Binet, paru en 2010. Il a obtenu le Prix Goncourt du premier roman, la même année et a figuré dans la liste des romans majeurs du New York Times.

Pour Cédric Jimenez, HHhH est l’occasion d’aborder à nouveau le thème du sacrifice après La French et l’histoire du Juge Michel, interprété par Jean Dujardin. «Il n’y a pas grand-chose de plus admirable que de se dire «ma vie est moins importante que celle de milliers de gens qui vont souffrir si je ne fais rien», déclare le réalisateur. Cédric Jimenez avait à cœur de rendre le personnage de Reinhard Heydrick humain, sans pour autant l’humaniser ; montrer sa réalité et son existence, sans lui trouver d’excuses. Une distance difficile à trouver pour le réalisateur, qui déclare : «Je voulais donc montrer que, aussi mauvais soit-il, on peut croiser des hommes comme lui dans la rue : il avait une femme et des enfants et il était face aux mêmes problèmes que tout un chacun. Ce n’est pas un personnage de conte ou un monstre issu de l’univers Marvel : il incarne la capacité qu’a l’être humain d’être dénué de toute morale».



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