Éco-Business

Éducation financière : Encore des lacunes à combler

En 2016, plus de 150.000 élèves ont bénéficié des Journées de formation dédiée à la finance. Le programme, piloté par BAM, est appelé à s’intensifier.

L’éducation financière dans les écoles ne doit pas être conjoncturelle. De nouveaux programmes sont à mettre en place en vue de sensibiliser les enfants et les jeunes sur les questions liées à la finance. La Fondation marocaine pour l’éducation financière, -créée en 2013 à l’initiative de Bank Al-Maghrib (BAM) et en partenariat avec des acteurs publics et privés-, entreprend, déjà depuis quelques années, des actions dans les établissements scolaires dans les différentes régions dans le cadre des Journées de la finance pour les enfants et les jeunes. Ces rencontres permettent aux élèves de découvrir le monde de la finance et de s’initier aux principes de gestion de leurs finances personnelles.

En 2016, 150.000 élèves ont bénéficié de ce rendez-vous annuel. Le même nombre de bénéficiaires est ciblé cette année dans le cadre de la sixième édition des Journées de la finance. Ces opérations permettent-elles d’atteindre les objectifs escomptés ? Deux enquêtes ont été menées pour mesurer la satisfaction et l’impact des actions organisées par la fondation qui est présidée par Abdellatif Jouahri. Il en ressort que quelques lacunes sont à prendre en charge dans le cadre d’une action plus régulière. Il s’agit notamment des missions des institutions financières, notamment celles des régulateurs (Banque centrale, AMMC).

Les produits d’assurances restent les moins connus et l’assurance n’est pas identifiée comme un besoin.  Il est ainsi proposé d’intégrer l’éducation financière comme enseignement obligatoire à l’école. La fondation, qui a tenu une rencontre mercredi à Rabat, entend s’inspirer des expériences internationales pour promouvoir l’éducation financière auprès des jeunes et des enfants. Les banques sont appelées à s’intéresser davantage à cette cible en diversifiant leurs produits. En Allemagne, à titre d’exemple, 70% des enfants de moins de 13 ans ont des comptes bancaires. Cet objectif sera difficile à atteindre au Maroc en raison du taux de bancarisation des adultes qui reste encore en deçà des aspirations. 



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