Télédéclaration : Les serveurs de la DGI tiennent bon
Pas moins de 200.000 télédéclarations fiscales ont été effectuées à travers les services SIMPL-IS, SIMPL-TVA et SIMPL-IR de la DGI. Le nombre de contribuables qui se sont connectés jusqu’au 31 mars sur les serveurs de la DGI a été important. Hormis quelques ralentissements, aucun problème majeur n’est survenu.
Le rush sur les serveurs de la Direction générale des impôts (DGI) au 31 mars n’a finalement pas eu d’impact sur le fonctionnement du service de télédéclaration fiscale. «Hormis quelques ralentissements occasionnels, les opérateurs n’ont pas rencontré de difficultés ou de bugs», explique Abdelkader Boukhriss, président de la Commission fiscalité au sein de Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). Une information confirmée également auprès du Conseil national de l’Ordre des experts comptables, dont certains membres affirment ne pas avoir rencontré de problèmes majeurs. Plus de peur que de mal donc.
Les entreprises craignaient un dysfonctionnement du système face à l’importante déferlante de déclarations électroniques en cette fin d’exercice fiscale. «Les ralentissements constatés sont tout à fait normaux étant donné le nombre important de contribuables connectés simultanément», précise Boukhriss. Selon la Commission fiscalité de la CGEM, le nombre de télédéclarations aurait atteint plus de 200.000 opérations alors qu’elles ne dépassaient pas pour les années précédentes 15.000 à 20.000 opérations.
La télédéclaration fiscale est devenue obligatoire depuis le 1er janvier 2017. Il s’agit de permettre aux entreprises d’adopter un procédé électronique et d’effectuer les télédéclarations et les paiements prévus en matière d’impôt sur les sociétés, d’impôt sur le revenu et de taxe sur la valeur ajoutée. À noter que les contribuables assujettis à l’impôt sur le revenu, selon le régime du bénéfice forfaitaire, ne sont pas soumis à cette obligation. Il s’agit pour l’administration fiscale de permettre aux entreprises de faire leur télédéclaration par le biais des services SIMPL-IS, SIMPL-TVA et SIMPL-IR, développés par la DGI au niveau de son portail internet. À défaut, elles seront exposées aux sanctions prévues par le Code général des impôts.