Le transfert du procès de Gdim Izik devant une juridiction civile
Le transfert du procès de Gdim Izik devant une juridiction civile constitue une décision tout à fait normale dans le cadre de l’État de droit, a souligné le juriste espagnol, Rafael Martinez Campillo.
Cette décision vient aussi consacrer la transparence de cette affaire et laisser sans arguments ceux qui essayent de bafouer les normes établies et d’instrumentaliser ce procès qui s’ouvre lundi devant une juridiction civile, a-t-il ajouté.
Campillo a critiqué l’attitude adoptée par les défenseurs des thèses séparatistes qui tentent de créer une ambiance, aux niveaux local et international, dominée par une idée de victimisation, omettant qu’il s’agit d’un procès contre des personnes poursuivies pour des actes d’une grande violence et qui doivent être jugées conformément aux règles de l’État de droit.
Évoquant la création d’une association pour défendre les droits des victimes des événements de Gdim Izik, Campillo, ex-député au Parlement espagnol, a relevé que la société civile, notamment celle affectée par ces «comportements délictuels», a le droit de réclamer que justice soit faite dans cette affaire.
Il a qualifié cette initiative de judicieuse, dans la mesure où ce procès n’a pas uniquement une dimension juridique, mais également sociale. Campillo a par ailleurs fait observer que les protestations sociales ayant précédé les événements tragiques qu’a connus le camp de Gdim Izik le 8 novembre 2010 ont été exploitées pour défendre les thèses des partisans du séparatisme, provoquant la mort de 11 éléments des forces publiques marocaines.