La nécessaire complémentarité énergétique en Méditerranée
De grands opérateurs énergétiques de la région méditerranéenne, des agences et structures régionales et internationales étaient présents, le jeudi 10 novembre, à la conférence organisée par l’ONEE. Les participants ont été unanimes sur la complémentarité dans la production et la gestion de l’énergie.
«Intégration des énergies renouvelables dans les systèmes électriques nationaux», tel était le thème de la conférence organisée par l’ONEE, jeudi à Marrakech, dans le cadre de la COP22.
Des opérateurs, experts, agences et industriels du secteur de l’énergie se sont succédés au micro pour présenter les stratégies de leur pays liées à l’intégration des énergies renouvelables. Ils ont été unanimes a souligné quelques embuches mais ils ont aussi plaidé, à l’unisson, pour une complémentarité dans la production et la gestion de l’énergie entre pays de la Méditerranée. Hassan Abaach, responsable à l’Observatoire méditerranéen de l’énergie (OME), a trouvé, à l’occasion, la formule qui sied pour expliquer cette nécessaire complémentarité énergétique. «L’hydraulique est au Nord, le solaire est au Sud et l’éolien est au milieu», a-t-il soutenu avec un trait d’humour.De même, poursuit le responsable de l’OME, association qui compte 20 opérateurs énergétiques au niveau du pourtour méditerranéen dont l’ONEE, «le pic de demande en énergie est atteint en hiver dans la partie nord de la Méditerranée, il l’est dans la partie sud en été». Une situation qui peut favoriser des interconnexions entre les pays du sud et du nord de la Méditerranée. À dessein, les intervenants à la conférence de l’ONEE ont insisté sur la nécessité de mettre en place un cadre réglementaire, non seulement pour la complémentarité énergétique, mais aussi pour une meilleure intégration des énergies renouvelables dans les systèmes énergétiques nationaux.