Erfoud: La filière dattière garantit 1,6 million de journées de travail
En marge de la cérémonie d’ouverture de la 7e édition du Salon international des dattes (Sidattes 2016), Brahim Hafidi, le DG de l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA), a affirmé jeudi à Erfoud que l’objectif du programme de restauration et de restructuration des palmeraies marocaines est à 60% de sa réalisation.
La plantation de 3 millions de palmiers à l’horizon 2020, objectif du programme de restauration et de restructuration, est à 60% de sa réalisation, a affirmé jeudi à Erfoud le directeur général de l’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA), Brahim Hafidi. «Grâce à ce programme, le nombre de palmiers plantés atteint actuellement 1,8 million», a indiqué Hafidi dans une déclaration en marge de la cérémonie d’ouverture de la 7e édition du Salon international des dattes (Sidattes 2016).
«Si les travaux continuent à ce rythme, l’objectif des 3 millions de palmiers devrait être atteint entièrement d’ici 2018», a estimé le DG de l’Andzoa. En effet, le Maroc a perdu plus des deux tiers de palmiers durant le siècle dernier, en raison des saisons successives de sécheresses et du Bayoud. Ainsi, pour y remédier, plusieurs programmes ont été mis en œuvre, dont celui du Plan Maroc Vert (PMV) en plus de la création de l’Agence de développement des zones oasiennes qui se charge de la réhabilitation des palmeraies.
Dans ce cadre, Hafidi a souligné l’importance de ces projets et plans qui ont permis à la production de dattes au Maroc d’enregistrer un record de 128.000 tonnes en 2016, contre 90.000 tonnes avant le lancement du PMV en 2008, estimant que malgré ce niveau de production, «le marché national dattier n’arrive pas à satisfaire la demande intérieure, ce qui oblige le Maroc à importer entre 30.000 et 50.000 T/an, particulièrement à l’occasion du mois de Ramadan».
La filière dattière contribue à hauteur de 40 à 60% dans la formation du revenu agricole pour plus de 2 millions d’habitants et la création de 1,6 million de journées de travail par an, pour une population rurale de régions parmi les plus fragiles du pays, représentant près de 40% du territoire national.