Contrats spéciaux de formation : L’agroalimentaire capte l’essentiel au sud
Sur 109 entreprises bénéficiaires en 2015 des contrats spéciaux de formation au niveau du sud, 61% des sociétés opèrent dans le secteur agroalimentaire.
109 entreprises. C’est le nombre de PME qui ont bénéficié des contrats spéciaux de formation (CSF) au niveau de la région du sud, qui compte selon l’ancien découpage administratif quatre territoires. Il s’agit de la région Souss-Massa-Drâa, Oued Eddahab-Lagouira, Laâyoune-Boujdour-Sakia El Hamra et Guelmim-Es-Semara. C’est en substance ce qui ressort de la réunion du Comité régional des CSF, tenue le 9 février 2016 à Agadir au titre de l’exercice 2015. S’il y a un fait qui mérite d’être relevé, c’est bien évidemment l’augmentation du nombre de dossiers techniques approuvés.
Ils sont passés de 87 validés en 2012 à 124 en 2013 avant que le chiffre n’évolue pour se situer respectivement à 120 et 126 en 2014 et 2015. Selon le bilan physique et financier des CSF dont l’unité de gestion se trouve à Agadir, la participation financière accordée est passée de 7,9MDH en 2012 pour se situer à 14,5MDH en 2014 avant qu’elle ne se stabilise à plus de 16,6MDH en 2015. Par contre, le reste à payer afférent au CSF est passé de 6,6MDH en 2014 à 16MDH en 2015. Sur ce dernier point, il faut préciser que le remboursement des actions réalisées par les entreprises et finançables par les CSF ne s’acquitte qu’une fois l’exercice bouclé. De surcroît, le nombre de contrats retournés par les entreprises est passé de 107 en 2013 pour se situer respectivement à 104 et 63 contrats en 2014 et 2015.
Par secteur d’activité cette fois-ci, sur 109 entreprises bénéficiaires en 2015 de contrats spéciaux de formation, 61% de ces sociétés opèrent dans le secteur agroalimentaire. Il est suivi du secteur tertiaire à hauteur de 18% en plus du tourisme et du BTP à hauteur de 6% pour chacun. Le reste est capté par le transport (4%), le secteur des industries métallurgiques, mécaniques et électromécaniques (2%) ainsi que la chimie-parachimie et la technologie à hauteur d’1% pour chacun. Par domaine d’action, 85% des entreprises ont planifié leurs formations tandis que 9% relèvent de l’alphabétisation fonctionnelle. Le reste des formations quant à elles ne sont pas planifiées par les entreprises. Par ailleurs, les formations ont concerné la plupart des domaines d’activités, notamment l’aspect technique, l’alphabétisation, la sécurité et l’hygiène en plus de la qualité, la gestion des ressources humaines, les systèmes d’information ainsi que le management, la logistique, le marketing et la finance…
Au total, 11.902 personnes ont bénéficié selon le comité régional des CSF formations dont la majorité (72%) travaille dans le secteur agroalimentaire. Par ailleurs, la vérification de l’éligibilité des entreprises est faite par l’OFPPT sur la base de données mises à jour mensuellement, qui lui sont fournies par la CNSS dans le cadre d’une convention entre les deux organismes.