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Attractivité de l’économie marocaine : Le diagnostic des opérateurs

L’enquête lancée par le CMC révèle un indice d’attractivité en dessous de 50%. Les opérateurs déplorent une faiblesse des aides accordées aux investisseurs, ainsi qu’un manque de transparence dans les procédures administratives. Ils jugent cependant la qualité des infrastructures satisfaisante.

Les opérateurs ne trouvent pas l’économie marocaine attrayante. C’est en tout cas ce que montre une enquête menée par le Centre marocain de conjoncture (CMC) au titre de l’année 2015. Cette étude, qui vise à mesurer l’évolution de l’attractivité du Maroc au fil des années à travers un indice d’attractivité, permet de vérifier l’impact des différentes politiques publiques sur une quinzaine de facteurs.

Il s’agit  notamment ducoût des facteurs de production, de  la pression fiscale et des charges sociales appliquées aux entreprises, les fondamentaux de l’économie marocaine,  des aides incitatives aux investissements, de l’accès au financement bancaire, du niveau de transparence des procédures administratives, de  la qualité des infrastructures et des ressources humaines. Selon des opérateurs économiques sondés,  seulement cinq facteurs d’attractivité ont obtenu des notes supérieures à 5 points en termes d’importance desdits facteurs d’attractivité. Ce sont la pression fiscale et les charges sociales appliquées aux entreprises (6,0), la qualité de la justice (5,5), les fondamentaux de l’économie marocaine (5,4), le délai d’octroi des autorisations d’investissement (5,1) et le niveau de convertibilité du dirham (5,1). Cinq autre facteurs ont, quant à eux, reçu des notes faibles et doivent faire l’objet, par conséquent, d’une attention particulière de la part des pouvoirs publics, notamment la taille du marché intérieur (4,2), l’accès au financement bancaire (4,2), le coût des facteurs de production (4,1), le niveau de transparence des procédures administratives (4,1) et les aides incitatives aux investissements (3,7).

46,9 sur 100
Les résultats de cette première enquête ont ainsi accordé au Maroc un indice d’attractivité qui se situe à 46,9 sur une échelle de 100 points au titre de l’année dernière.
Une valeur de l’indice qui reste inférieure à la moyenne et dénote une faible attractivité de l’économie marocaine. Et  la faiblesse de l’attractivité est due principalement au déficit  des aides accordées aux investisseurs, au manque de transparence des procédures administratives, au coût élevé des facteurs de production, aux difficultés d’accès au financement et à la taille du marché intérieur.

En revanche, en termes de qualité des infrastructures, 54,8% des opérateurs émettent un jugement positif. Les challenges à relever sont donc encore bien conséquents !



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