Investissement vert au Maroc : contrainte ou opportunité ? (VIDEO)

État des lieux et évolution de l’investissement vert au Maroc, opportunités présentes et à venir, contraintes, notamment réglementaires et culturelles, nécessaires transitions et secteurs à même de porter ce qui s’annonce comme une transformation majeure et inéluctable. Tels ont été les principaux points du débat lors de la table ronde ronde «Investissement vert : performance, impact et nouvelles opportunités», organisée par Horizon Press Group dans le cadre de son cycle de conférences «Le Cercle des Éco».
Pour en parler, des acteurs et experts de premier plan ont pris la parole : Mamoun Tahiri Joutei, directeur central Intelligence économique et Développement durable à Bank of Africa, Lamiae Derraji, principal banker à la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD, Hamza Tber, associate director au Boston consulting Group (BCG) et Zineb Jazouli, directrice des relations publiques Renault Group Maroc.
D’emblée, Hamza Tber plante le décor en citant l’ex-gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney. Pour lui, «la transition vers une économie bas carbone est la plus grande opportunité commerciale du XXIe siècle». C’est aussi un impératif.
Aujourd’hui, les entreprises doivent intégrer les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) dans leur stratégie pour assurer leur pérennité.
Comme l’explique Mamoun Tahiri Joutei, cet alignement sur des critères ESG n’est pas seulement une réponse aux attentes des régulateurs, mais également un atout pour attirer des investisseurs et des partenaires de plus en plus sensibles à ces enjeux. Il permet également aux entreprises de se prémunir contre les risques liés aux changements réglementaires et climatiques, tout en bénéficiant d’avantages financiers comme des conditions de crédit plus attractives. Premier extrait.