Valorisation du Parc national d’Ifrane : la première pierre du chantier posée
La valorisation du Parc national d’Ifrane est en marche, avec une convention mobilisant 24 partenaires, pour 734 MDH d’investissements. Trois clusters touristiques sont déjà en cours de réhabilitation pour l’aménagement des infrastructures d’accueil et la mise en valeur écotouristique.
Le Parc national d’Ifrane, créé en 2004, est actuellement au centre d’un programme de développement historique portant sur son aménagement et sa valorisation. L’objectif est valoriser la biodiversité qu’il renferme. Dans ce sens, la ville d’Ifrane a récemment accueilli la première réunion du Comité de pilotage chargé de superviser les projets prévus dans le cadre d’une convention multipartite visant à aménager et à valoriser les atouts écotouristiques du Parc national d’Ifrane pour la période 2023-2027.
Cette convention a été conclue entre la wilaya de la région de Fès Meknès, la Province d’Ifrane, le Conseil régional de Fès-Meknès, le Conseil provincial d’Ifrane, l’Agence nationale des eaux et forêts, la Délégation provinciale du tourisme d’Ifrane, ainsi que d’autres départements ministériels et collectivités territoriales de la Province d’Ifrane. Elle représente une initiative novatrice mobilisant 24 partenaires institutionnels pour un investissement total de 734 MDH.
Valorisation de huit clusters répartis sur la région
Lors de la réunion du comité de pilotage, Abdelhamid El Mazid, gouverneur d’Ifrane, a souligné que le projet en question s’inscrit dans la mise en œuvre des hautes orientations royales, telles qu’exprimées lors de la réunion du 13 février 2020.
Lors de cette réunion, le Roi Mohammed VI a lancé la nouvelle stratégie nationale de développement des espaces forestiers «Forêts du Maroc 2020-2030», visant à établir un équilibre entre les besoins économiques et sociaux de la population et la préservation des ressources forestières pour les générations futures.
Le gouverneur a également souligné quelques points clés de la convention d’aménagement du Parc national d’Ifrane, qui inclut des aménagements environnementaux et naturels ainsi que la réhabilitation et la construction des infrastructures nécessaires dans huit clusters, répartis sur différentes collectivités territoriales de la province d’Ifrane. Cette approche nécessite que tous les acteurs identifient les projets prioritaires et choisissent ceux qui auront un impact clair et direct sur les habitants et les communautés locales.
Trois clusters touristiques d’Ifrane en cours de valorisation
Parmi les clusters dans lesquels les travaux ont déjà commencé, figurent ceux du Cèdre Gouraud, de Moudmane et de Michlifen. Le cluster du Cèdre Gouraud bénéficiera d’un investissement estimé à 55,2 millions de dirhams. La Direction générale des collectivités territoriales (DGCT) , conjointement avec la région Fès-Meknès, la province et les communautés d’Ifrane, y contribueront à hauteur de 22,4 MDH au titre de l’année 2024.
Ce projet comprendra l’aménagement des espaces d’accueil avec tous les équipements de base, ainsi que des équipements récréatifs et touristiques valorisant ce site. L’étude a fait d’importants progrès sur ce projet. Le cluster de Moudmane, quant à lui, sera réhabilité pour un montant estimé à 67,8 MDH. Les mêmes partenaires apporteront une contribution de 17,8 MDH au cours des années 2024 et 2025.
Le projet inclura l’aménagement et la valorisation de ce site touristique. Enfin, le Cluster de Michlifen bénéficiera d’un montant alloué à sa réhabilitation, estimé à 90 MDH. La DGCT, la région Fès-Meknès, la province et les collectivités d’Ifrane y contribueront à hauteur de 32 MDH en 2024 et 2025.
Ce projet portera sur la valorisation du site et l’amélioration de son attractivité touristique. Rappelons que le ministère de l’Équipement contribuera à hauteur de 70 MDH pour l’achèvement de certaines route traversant des sites touristiques, notamment le Cédre Gouraud, Moudmam et Lac Affenourir, dont l’achèvement des travaux est prévu d’ici la fin de l’année en cours.
Mehdi Idrissi / Les Inspirations ÉCO