Cédric Veau (Bamotors): « Notre rôle, c’est de rendre ce moment le moins difficile possible » (VIDEO)
Le Groupe Horizon Press a organisé, le 28 février, une table ronde sous le thème «Service après-vente : Le nouveau relai de croissance pour les constructeurs». L’occasion de faire le point sur un sujet qui suscite le débat. Un débat auquel ont pris part Cédric Veau, directeur général de Bamotors (distributeur Kia et Geely), Adil Bennani, président de l’AIVAM, Ibtissam Essaroukh, directrice Après-vente Renault Commerce Maroc, et Hatim Kaghat, représentant de la holding AGREA, Master franchisé Midas. L’événement a permis de faire le point sur cette activité dans le Royaume, son potentiel de croissance, ses opérateurs-clés, ainsi que sur son évolution à moyen et long-terme.
Au-delà de sa dimension d’entretien et de réparation aboutissant à la fidélisation et la satisfaction du client, le SAV est aussi une carte entre les mains des distributeurs et des concessionnaires qui leur permet de vendre plus d’unités. Il s’agit, donc, d’un investissement dont la finalité est de rentabiliser les frais exposés. D’autre part, le challenge du SAV consiste pour les revendeurs à maximiser leur taux de rétention des clients afin de booster leurs parts de ce marché qui a de plus en plus tendance à évoluer.
Cédric Veau, directeur général de Bamotors, indique qu’il est «très difficile au Maroc de pouvoir rentabiliser l’après-vente, surtout en tant que distributeur». Néanmoins, cette difficulté n’empêche pas la croissance.
«On vend la première voiture dans le showroom et on vend les suivantes via le SAV. Un client risque de passer une fois tous les trois ans, tous les cinq ans dans un showroom. Par contre, vous allez le voir tous les six mois, tous les 10.000 km à l’atelier. L’important est de bien le soigner», explique-t-il.
Le distributeur de la marque Kia insiste notamment sur le caractère indispensable de la qualité du SAV, sur le savoir-faire technique, et ce, de manière à fiabiliser le véhicule et, donc, d’entretenir une relation à long-terme avec un client «qui demain pourra renouveler chez vous». Cédric Veau préconise notamment de faire en sorte d’alléger au maximum la contrainte pour les clients de devoir entretenir leurs véhicules.
«Notre rôle, c’est aussi de s’efforcer de rendre ce moment le moins difficile possible», ajoute-t-il.