Place financière : on ne badine pas avec le statut de CFC!
Casablanca Finance City lance les «CFC Breakfasts» pour propulser les échanges médiatiques. Dans un premier rendez-vous, le management de CFC a partagé les étapes clés de son parcours. Entre succès avérés, engagements fermes envers la transparence fiscale, et un positionnement en tant que hub financier vert, CFC s’affirme comme un acteur majeur du paysage financier africain et mondial.
Casablanca Finance City (CFC) vient de dévoiler un concept novateur dans ses relations avec les médias, baptisé les «Casablanca Finance City Breakfasts». Ces rendez-vous trimestriels offriront aux médias une opportunité privilégiée de rester informés des dernières actualités et de la vision de la place financière casablancaise. Pour le premier de ces événements, le management de CFC, représenté par Lamia Marezouki, directrice générale adjointe, Aziz Khiari, directeur business développement, Mohamed Rachid, directeur Offre Maroc et affaires institutionnelles, ainsi que Aida Ksikes Bouanani, directrice de la communication, a retracé la genèse de la création de CFC et les différentes étapes de son développement.
Depuis sa création en 2010, CFC a réussi à s’affirmer en tant que premier centre financier africain, occupant la 54e place mondiale, un statut qu’il maintient depuis sept années consécutives. CFC se présente comme une place financière attractive à tous les niveaux, notamment sur le plan fiscal suite à l’amendement de la loi sur le statut CFC. Lamia Marezouki souligne fermement : «Nous ne sommes pas un paradis fiscal et nous ne le serons pas ! Les entreprises cherchant le statut CFC pour des raisons d’optimisation fiscale ne sont pas les bienvenues». La communauté CFC est constituée de 202 entreprises, employant 6.000 collaborateurs.
Dans les semaines à venir, Aziz Khiari assure que ce nombre atteindra 215 entreprises arborant fièrement le Label CFC. L’année précédente, CFC a reçu 32 demandes de statut, démontrant un intérêt croissant des acteurs mondiaux pour s’installer au sein de ce hub africain et mondial. Notons qu’en 2023, CFC a retiré le statut à 22 entreprises, principalement, pour 6 d’entre elles, en raison de manquements à leurs engagements envers les exigences du statut CFC. Et, pour le reste des entreprises, leur retrait est plus dû à des réorganisations en interne ou encore de liquidation.
Cependant, la direction de CFC souligne son engagement envers le respect des engagements des entreprises, effectuant des contrôles annuels pour garantir que les entreprises méritent le statut et respectent leurs engagements. La stratégie de développement de CFC met également en avant son engagement en tant que place financière verte, attirant des acteurs mondiaux de la finance durable. Deux opérateurs, Africa50 et InfracoAfrica, sont déjà présents. Le 15 janvier, CFC a signé une charte d’engagement en faveur d’un développement durable, éthique et responsable avec plusieurs entreprises membres de sa communauté.
Cette initiative a été réalisée avec succès grâce aux efforts de collaboration et à l’intelligence collective de divers membres contributeurs, et s’aligne sur les principes et critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Le 21 février prochain, CFC publiera la 9e édition du CFC Insights Reports, des rapports thématiques sectoriels développés avec des entreprises membres experts dans leurs domaines. CFC continuera ainsi à faciliter la compréhension des spécificités des pays africains, soulignant son rôle essentiel dans le développement financier de la région.
Sanae Raqui / Les Inspirations ÉCO