Culture

Jazzablanca, un festival inclusif et éclectique mettant en avant la diversité culturelle du Maroc

Le déroulement et l’organisation impeccables de cette 16e édition confirment l’image cosmopolite de Jazzablanca au rang des festivals des grandes capitales du monde.

Jazzablanca se distingue désormais dans le paysage culturel national en tant que boutique festival à taille humaine. L’attention portée à l’expérience festivalière, à la découverte ainsi qu’au partage, confère à Jazzablanca sa singularité.

Le sublime écrin de verdure de Anfa Park, entouré de constructions reflétant la modernité de la métropole, a accueilli l’ambiance conviviale du village, la Scène 21 et la Scène Casa Anfa, avec des dizaines de créateurs locaux et de restaurateurs, rappelant la dimension profondément urbaine et typiquement casablancaise du festival.

Le samedi 24 juin, Anfa Park et la Place des Nations-Unies ont chaleureusement accueilli un total de six concerts, qui ont enchanté le public venu nombreux pour la clôture d’une édition flamboyante.

La soirée, affichant complet à Anfa Park, a débuté en compagnie de la chanteuse et pianiste américaine Sarah McCoy, qui a illuminé la Scène 21 de sa voix profonde et authentique. Le trio britannique GoGo Penguin a ensuite emmené le public dans un doux voyage instrumental aux sonorités jazz.

Après une entrée en scène enflammée, le groupe d’afrobeat new-yorkais Antibalas et le prodige gnaoui marocain Mehdi Nassouli se sont partagé l’espace de la scène Casa Anfa pour offrir un véritable moment de transe porté par de puissants instruments tels que le guembri, le saxophone, le shekere et les congas.

Près de 13 ans après sa dernière performance au Maroc, le très attendu concert de Mika sur la Scène Casa Anfa a été un véritable succès, marqué par la présence d’un public multigénérationnel. Tombé sous le charme des Jazzablancais, le chanteur libano-américano-britannique est une bête de scène qui n’a fait qu’un avec son public, allant même jusqu’à se fondre dans la foule ! Mika a offert à Jazzablanca un concert de clôture fabuleux.

À la Place des Nations-Unies, la Scène BMCI, accessible à tous, incarne la dimension urbaine et inclusive d’un festival profondément attaché à sa ville. Pendant trois soirées, six groupes marocains, dont les registres et sensibilités musicales mettent à l’honneur les musiques du Sud, ont transporté le public avec des rythmes à la fois ancestraux et résolument modernes, reflétant ainsi la richesse et la diversité culturelle du Maroc d’aujourd’hui.

Le samedi 24 juin, le public avait rendez-vous avec le groupe Badil qui a animé la place avec des sons rock psychédéliques et les mélodies du désert. La formation révélation Jubantouja a pris le relais pour un vibrant concert de clôture, mêlant musique métissée et poésie amazighe, directement venue du Haut-Atlas marocain.



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