ChatGPT : épatant, mais…
Nous y voilà ! Il fallait bien s’attendre à ce que le buzz nourri par cette invention venue du futur, qu’est le ChatGPT, soit suivi d’une vague moins joviale de critiques et de plaintes.
Le robot conversationnel est visé par des procédures judiciaires dans plusieurs pays. Il est épatant, il est rapide, il sait être prolifique, mais il ne manque pas de défauts. Qu’il s’agisse des revers de sa fonction d’intelligence artificielle générative, qui peut le pousser à inventer des données, ou des risques par rapport à la sécurité des données personnelles, une salve de griefs est formulée contre la plateforme, faisant qu’aujourd’hui, certains pays en ont bloqué l’accès en attendant d’y voir plus clair. Chez nous, ce dilemme n’est pas encore à l’ordre du jour, mais en tout cas, l’on scrute de près le «phénomène».
Analyses et avis d’experts sont recueillis et, dans certaines branches, l’on a déjà commencé à tâtonner pour voir dans quelle mesure ce robot pouvait nous alléger ou nous menacer, et c’est tout ! Faut-il l’intégrer dans les process d’apprentissage et, si oui, de quelle manière ? Comment cet outil peut-il être mis à profit dans le milieu de l’entreprise, sans mettre en péril des métiers ? Comment pister le contenu pour sécuriser l’usage ?… Notre «retard» en la matière, comparativement à d’autres pays, devrait être utilisé à bon escient pour répondre à tous les questionnements qui entourent le chatGPT, plutôt que de se lancer tête devant et constater les dégâts par la suite.
Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO
