Outsourcing: ce qui manque au Maroc pour être attractif (VIDEO)
Karim Bernoussi, CEO et cofondateur d’Intelcia, était « L’invité des Éco ». Voici ses recommandations pour le secteur de l’outsourcing.
Au niveau national, Intelcia compte une vingtaine de «gros» clients marocains, depuis une dizaine d’années. «Même si les marges sont moindres au Maroc, nous continuons à nous développer. Par contre, les dispositifs incitatifs demeurent insuffisants.
Le plan Émergence, lancé en 2017, a été une réussite sur un point, celui des zones offshores. Le volet fiscal et les infrastructures ne répondent pas aux exigences du marché et à la vitesse à laquelle il évolue», s’indigne notre invité. Selon lui, les mesures mises en place actuellement ne sont pas favorables au secteur et rendent, par ricochet, la destination Maroc de moins en moins compétitive en termes de coûts. En effet, sur le plan fiscal, l’accompagnement n’est pas avantageux, notamment avec l’abandon de l’exonération de l’impôt sur les sociétés durant les premières années.
Du côté des infrastructures, les prix télécoms restent peu compétitifs. Le dernier point est relatif à la formation. Les dispositifs ne sont guère intéressants, selon Bernoussi, car les remboursements s’amoindrissent. De plus, lorsqu’on est à l’affût de compétences de qualité, l’ANAPEC n’est pas un passage obligé.
Ainsi, le CEO d’Intelcia recommande d’exonérer les primo- accédants au marché de l’emploi dans l’outsourcing des charges, ce qui contribuerait à une baisse considérable des coûts. Les explications en vidéo.