Contrôle renforcé
L’Exécutif persiste et signe. Dans la foulée de l’instauration des quotas sur les exportations de tomates pour stimuler l’offre locale et faire baisser les prix en perspective du mois de Ramadan, il vient tout juste d‘élargir la liste des produits qui font l’objet de mesures de restrictions quantitatives à l’importation et à l’exportation, sur fond d’inflation des prix des produits frais.
Pas moins de deux catégories de produits y ont été ajoutées dont les légumes à cosse secs. Les raisons de l’application de ces restrictions sont aussi nombreuses que logiques. Le gouvernement entend, à l’évidence, garantir un approvisionnement suffisant et stable des marchés internes particulièrement à l’approche des périodes de rush pour justement contribuer à la baisse des prix des produits alimentaires particulièrement.
Il s’agit d’assurer et de garantir la sécurité et la qualité des produits exportés via le contrôle, à la fois de l’offre et de la demande, pour réduire au maximum la spéculation et ainsi encadrer le commerce international des produits en question. Sans oublier, c’est ce qui est le plus important, de préserver les intérêts du Royaume et se prémunir de toute forme de dumping comme c’est le cas dans d’autres pays voisins. D’où l’importance de concrétiser rapidement la volonté royale pour assurer la souveraineté alimentaire du pays.
Moulay Ahmed Belghiti / Les Inspirations ÉCO