Climat des affaires
Qui aurait pu croire qu’un jour, il serait possible, au Maroc, de créer son entreprise en 48 h. Vous avez bien lu, 48 h ! Dans le cadre de leur installation à Casablanca finance city, les entreprises ayant obtenu le statut (CFC) ont, entre autres avantages, la possibilité de procéder à leur création juridique dans les deux jours suivant leur installation. Elles bénéficient, également, d’un cadre «doing business» unique, à travers des procédures simplifiées et accélérées, ainsi que d’un accompagnement dans les démarches d’installation, que ce soit pour les demandes de visa, les titres de séjour ou les contrats de travail des salariés étrangers.
À travers ces avancées, qui ont permis d’attirer une communauté de quelque 200 entreprises, le Maroc ne cesse de soigner son image dans les classements mondiaux du climat des affaires. Un travail de fond a été mené depuis plusieurs décennies à cet effet, des infrastructures à la formation du capital humain, en passant par les exonérations fiscales.
Sans parler de l’investissement, à la fois matériel et immatériel, que cela nécessite. En dépit de toutes ces avancées, il reste un long chemin à parcourir, en particulier en matière de facilitation des procédures administratives et de digitalisation. Sans parler du domaine de la justice, essentiel pour sauvegarder les droits des investisseurs. Il est aussi primordial d’encourager le secteur bancaire à pleinement jouer son rôle dans le financement des projets. Et non pas uniquement des personnes.
Moulay Ahmed Belghiti / Les Inspirations ÉCO