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Fès-Meknès : le Conseil régional finance 97% des projets du PRDTS

Entre 2016 et 2021, le nombre de projets programmés et exécutés par le Conseil régional Fès-Meknès et l’AREP-FM, dans le cadre du PRDTS, a atteint 215 projets pour un investissement de 1,352 MMDH. Le conseil a financé 97% des projets, soit plus de 1,311 MMDH. 

Le président du Conseil régional de Fès-Meknès, Abdelouahed El Ansari, vient de dévoiler l’état d’avancement des travaux d’exécution du Programme de réduction des disparités territoriales et sociales (PRDTS) dans le milieu rural, ainsi que le processus d’élaboration du PDR 2022-2027. Lors de la dernière session ordinaire du mois de juillet, El Ansari a précisé que depuis 2016, la région a programmé, dans le cadre du PRDTS, un total de 330 projets d’un investissement global de près de 2,6 milliards de DH (MMDH).

Ces projets concernent les routes avec une enveloppe de 1,663 MMDH, l’alimentation en eau potable (800 millions de DH – MDH), l’électrification du monde rural (99,9 MDH), l’éducation (46 MDH) et la santé (3,2 MDH). Concernant l’état d’avancement de la mise en œuvre de ce programme, El Ansari a indiqué que le nombre de projets programmés et exécutés par le Conseil et l’AREP-FM a atteint, entre 2016 et 2021, 215 projets pour un investiissement de 1,352 MMDH.

Le Conseil a ainsi financé 97% des projets, soit plus de 1,311 MMDH. Concernant les projets réalisés par les partenaires, le Conseil a transféré, au cours de la même période, 775,3 MDH en faveur des partenaires pour la réalisation de 70 projets. Notons qu’au titre de l’année 2022, le Conseil a dédié une enveloppe de 449,3 MDH au lancement de 45 nouveaux projets.

Cette session a été marquée, par ailleurs, par la présentation de l’état d’exécution du budget 2021, préparé par le président du Conseil, en collaboration avec le trésorier régional. El Ansari a précisé que durant l’exercice écoulé, le Conseil régional a enregistré un excédent net de plus de 169 MDH, ce qui représente une augmentation de 26% par rapport au budget prévu. Cet excédent sera programmé par les membres du Conseil au cours des prochaines semaines pour financer plusieurs projets.

Etat d’avancement du PDR 2022-2027
Lors de cette rencontre, le président du Conseil de la région a présenté l’état d’avancement du processus de réalisation du PDR 2022-2027. À cet égard, le président a mis l’accent sur la clôture du cycle des rencontres préparatoires tenues au niveau des provinces et préfectures de la région, visant à élaborer une feuille de route basée sur des recommandations et des propositions des acteurs territoriaux susceptibles de contribuer à la mise en œuvre des projets inscrits dans le prochain PDR.

«La bonne élaboration du programme de développement régional nécessite l’adoption d’une approche participative axée sur la mobilisation de tous les acteurs et leur implication, l’ouverture et la communication permanente, ainsi que la mise à profit des leçons tirées des expériences précédentes», précise El Ansari.

Concernant la désignation du bureau d’étude qui sera chargé de l’élaboration du PDR, le président du conseil a dévoilé qu’il entamera, aujourd’hui (7 juillet), l’ouverture des plis pour la désignation du prestataire. Par la suite, la région établira, entre juillet et septembre 2022, un diagnostic territorial participatif (57 jours). Celui-ci sera couronné par la réalisation d’une vision stratégique en octobre 2022 (27 j).

Entre novembre 2022 et février 2023 (97 jours), la région se penchera sur la définition des projets prioritaires du PDR 2023-2027, alors que l’approbation du document final est prévue lors de la session de mars 2023 du Conseil de la région. El Ansari a rappelé lors de cette rencontre que l’actuelle version du PDR comporte 73 conventions de partenariat, et ce, depuis la signature du contrat programme État-Région en juillet 2020.

Ces conventions portent sur quatre axes, à savoir le soutien aux secteurs productifs, la relance de l’emploi et la recherche scientifique (31 conventions), la réduction du déficit social et des inégalités territoriales (9), la valorisation du champ culturel, des sites touristiques et la conservation des ressources naturelles (11), et l’amélioration de l’attractivité économique des espaces territoriaux de la région (17).

Mehdi Idrissi / Les Inspirations ÉCO



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