Taux de participation : record historique !
Plus de 8,7 millions de Marocains se sont rendus aux urnes pour choisir les nouveaux représentants de la nation, soit un taux de participation de 50,18%. La mobilisation des électeurs a été plus marquée dans les provinces du Sud.
Un taux de participation qui rassure sur l’avenir démocratique du pays. En effet, jamais un taux de participation pour des élections nationales n’aura été aussi élevé. Même les plus optimistes n’auraient pas prédit d’atteindre 50,18% durant le double scrutin parlementaire et régional. Ceci réconforte la légitimité des nouvelles instances élues et démontre que la campagne électorale qui a été menée par les 30 partis politiques a donné les résultats escomptés. Selon nos informations, les deux dernières heures ont connu une affluence au niveau des bureaux de vote notamment de la capitale économiques.
Par rapport aux élections de 2011 (45%) et de 2016 (43%), le taux enregistré laisse dégager d’abord que les appels au boycott des élections n’ont finalement eu qu’un faible impact auprès des électeurs qui se sont mobilisés en masse, selon les chiffres officiels, en particulier dans les provinces du Sud. La participation a ainsi atteint plus de 85% dans la ville de Tarfaya, 66,94% à Laâyoune-Sakia El Hamra, 63,76% à Guelmim-Oued Noun et 58,3% à Dakhla Oued Eddahab, ce qui marque la forte adhésion des citoyens du Sahara marocain au projet démocratique du pays de même que leur participation est une preuve supplémentaire de leur attachement à leur marocanité. Parmi les constats majeurs durant ces élections, les seuils de participation convainquant qui ont été enregistrés au sein des grandes villes, qui sont habituellement classés au bas du tableau en matière de participation, comme c’est le cas pour les villes de Tanger et de Marrakech. Les réactions affichées à la suite de l’annonce du taux de participation ont insisté sur les messages à retenir de la hausse rassurante du seuil atteint.
Pour Anis Birou, membre dirigeant du Rassemblement national des indépendants (RNI), «depuis la constitution de 2011, nous arrivons pour la première fois à ce seuil comparativement aux taux réalisés durant les précédentes élections». Pour le membre dirigeant du parti de la colombe, «les électeurs marocains ont atteint une maturité rassurante, qui lui permet de considérer que sa voix est capable de faire la différence».
Younes Bennajah / Les Inspirations ÉCO