Opinions

Extrémisme linguistique

Oui à la préservation de l’identité nationale, mais attention aux effets pervers de l’«extrémisme linguistique». Nous nous rappelons tous des tiraillements qui avaient lieu sous la Coupole, par le passé, à propos de l’arabisation de l’administration ou encore, plus récemment, de l’amazighité.

Aujourd’hui, le sujet est soulevé au Parlement et les interprétations s’enchaînent aussitôt. Certains titres ont «sensationnalisé» le sujet, si bien que l’on aurait compris que de nouvelles décisions viennent d’être décrétées par le gouvernement.

Or, la ministre de la Réforme de l’administration a bien souligné le caractère officiel de l’arabe et de l’amazigh, expliquant les cas dans lesquels les langues étrangères sont autorisées. Techniquement, le topo est donc bien clair, mais d’un point de vue pratique, le sensationnalisme sur ce genre de sujets devrait être évité.

Notre pays déploie des efforts considérables pour capter davantage d’investissements et ni les débats stériles sur la valeur des langues, et encore moins la bureaucratie extrême, ne servent la concrétisation de cette ambition. Une flexibilité dosée et des procédures intelligentes sont à conjuguer pour que le service public réponde aux attentes des citoyens et, avant cela, aux orientations tracées par le Roi dans son discours portant sur la réforme de l’administration.

Meriem Allam / Les Inspirations ÉCO


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