Voitures autonomes : Bosch roule pour Mercedes-Benz
La marque à l’étoile et l’équipementier allemand s’associent pour le développement de «Taxis-robots». Un partenariat qui devrait offrir une belle avance à Mercedes dans la course aux voitures autonomes.
Quand Mercedes-Benz entreprend la route du futur avec Bosch, cela promet ! La division automobile de Daimler et l’équipementier Robert Bosch GmbH viennent d’annoncer un partenariat de haute facture dans le développement des voitures autonomes dans le but d’accélérer le développement de «Taxis-robots». Stratégique et très prometteuse, l’alliance entre ces deux géants, a pris de court tout le secteur automobile. Et pour cause, l’association entre le numéro 1 mondial des voitures haut de gamme et le leader des équipementiers automobile constitue un contrepoids puissant face à la concurrence. Outre Mercedes, de grands groupes comme Ford et Volvo sont, eux aussi, engagés dans la course aux taxis autonomes via des partenariats avec l’américain Uber et le chinois Didi.
L’ingénierie, un précieux atout
Les termes de l’accord entre Mercedes-Benz et Bosch n’ont pas encore été dévoilés. Néanmoins, les experts en décryptent déjà la portée stratégique pour les opérateurs. Pour la firme à l’étoile, cette collaboration apporte de précieuses ressources en termes d’ingénierie, lui permettant de gagner plusieurs années dans la mise au point d’un module évolué de conduite autonome. Ce système autonome sera désormais prêt au début de la prochaine décennie, a déclaré Daimler dans un communiqué, ajoutant que «le premier objectif du projet est de parvenir au développement d’un système de conduite qui permettra aux voitures de circuler de manière pleinement autonome dans la ville». Par ailleurs et sous un angle financier, ce partenariat a de la marge, si l’on prend en compte le potentiel du marché des véhicules autonomes. Selon les estimations de Goldman Sachs, publiées en 2016, ce marché devrait passer de 3 milliards de dollars (2,8 milliards d’euros) en 2015 à 96 milliards de dollars en 2025 et même à 290 milliards de dollars à l’horizon 2035.
