U.S.A : Le Nasdaq dopé par la hausse des chiffres de la croissance

Les indicateurs boursiers américains performent suite aux bons chiffres macroéconomiques annoncés par les États-Unis. De leurs côtés, les places européennes naviguent à contre-sens suite au tassement de l’inflation.
Wall Street a fini en hausse jeudi 30 mars, sous l’impulsion du secteur bancaire qui a profité de la révision à la hausse des chiffres de la croissance du quatrième trimestre aux États-Unis. En effet, la croissance américaine est ressortie à 2,1% en rythme annualisé sur les trois derniers mois de 2016 contre une estimation précédente de 1,9%, après 3,5% au troisième trimestre, a annoncé le département du Commerce, rapporte Reuters. Ainsi, l’indice Dow Jones qui profite de cette annonce a gagné 69,17 points, soit 0,33%, à 20.728,49 et le Standard & Poor’s-500 a pris 6,93 points ou 0,29% à 2.368,06, enchaînant une troisième séance consécutive de hausse après avoir subi la semaine dernière sa plus forte baisse hebdomadaire de l’année.
Le Nasdaq Composite a avancé de son côté de 16,80 points (0,28%) à 5.914,34, une dixième hausse en 12 séances qui lui permet d’établir une nouvelle clôture record. Du côté du S&P (Standards and poors) huit des 11 grands indices sectoriels ont fini en hausse, avec en tête les financières (+1,22%) dopées par la statistique du PIB, la fermeté du dollar et la hausse des taux longs. Goldman Sachs et JPMorgan ont soutenu le Dow avec des gains respectifs de 1,21% et 0,86%. Bank of America a gagné 2,23% de son côté et Citigroup 1,89%.
Ainsi, la statistique du PIB vient confirmer que l’économie continue d’aller de l’avant. Cette dernière continue d’afficher des indicateurs décents ou positifs, surtout pour l’emploi, relèvent plusieurs économistes. Du côté des Bourses européennes, les principales d’entre elles ont terminé dans le désordre et avec des variations modérées et une journée plutôt calme pour les actions mais plus animée sur le marché des changes avec un recul de l’euro à la suite de données suggérant un tassement de l’inflation dans l’union monétaire, de même que suite aux nouveautés concernant le dossier Brexit.
La hausse des prix a ralenti au mois de mars en Allemagne mais aussi en Espagne, ce qui plaide pour un maintien par la Banque centrale européenne (BCE), d’une politique monétaire très accommodante. La BCE a déterminé pour l’essentiel l’orientation de sa politique pour cette année et n’a pas besoin de la modifier tant qu’il ne sera pas établi que la reprise économique dans la zone euro est durable, a déclaré Ewald Nowotny, l’un des membres du Conseil des gouverneurs de l’institution de Francfort.