Maroc

Transition économique : Londres épaule Ryad

Le Royaume-Uni vient d’annoncer son engagement à l’Arabie saoudite de l’accompagner dans la mise en œuvre de son plan de diversification économique après la visite de la première ministre Theresa May à Ryad.

Le Royaume-Uni s’est engagé, mercredi dernier, à aider l’Arabie saoudite à diversifier son économie, trop dépendante du pétrole. En effet, cette annonce intervient à l’occasion d’une visite de la première ministre Theresa May à Ryad, a indiqué son cabinet d’après le journal français la Tribune. Londres est en passe de devenir un partenaire clé de Ryad dans la mise en œuvre du «programme ambitieux Vision 2030», annoncé en 2016 et qui vise à réformer et à moderniser l’économie saoudienne. Un plan stratégique, rappelons-le, qui a été fortement encouragé par le FMI, au moment où l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole, a souffert ces deux dernières années de la chute des cours du brut.

Ainsi, Londres et Ryad ont déjà mis en place des mesures stratégiques en vue de mettre le partenariat sur les rails. Parmi les mesures citées figurent des rencontres «stratégiques» semestrielles entre les ministres du Commerce des deux pays, une assistance britannique dans le processus de réforme du ministère saoudien de la Défense et un nouveau dialogue bilatéral pour améliorer l’éducation. S’y trouvent aussi un projet de séminaire dirigé par des experts britanniques sur les normes en matière fiscale et de privatisation et un partage d’informations dans le domaine de la santé avec un expert britannique basé en permanence à Ryad.

La coopération envisagée devrait également s’étendre à d’autres domaines tels que la culture à travers les loisirs et les divertissements. «Nous soutenons fermement la Vision 2030 ; un plan ambitieux de réformes internes» qui est «essentiel au succès et à la stabilité à long terme de l’Arabie saoudite», a indiqué Therasa May, ajoutant que le Royaume-Uni est bien placé pour aider Ryad à réaliser ces réformes vitales, rapporte la même source. Déjà on peut estimer qu’il existe en Arabie saoudite un énorme potentiel d’investissements pour doper l’économie britannique en passe de quitter l’Union européenne, un de ces principaux marchés. Par ailleurs, lors de sa visite à Ryad, la première ministre a rencontré le prince héritier Mohammed ben Nayef, le vice-prince héritier Mohammed ben Salmane et le ministre de l’Énergie Khaled al-Faleh ainsi que la présidente de la Bourse de Ryad, Sarah al-Suhaimi. 



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