Maroc

Quid des «paniers» et des «visites» dans le guide du prisonnier ?

La Délégation générale de l’Administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR) a opéré une «mise à jour» du Guide du prisonnier afin de permettre aux prisonniers d’observer une bonne conduite et surmonter les conséquences de leurs actes.

Contacté par Leseco.ma, Mustapha Ifrakhi, responsable de la Direction du travail social et culturel en faveur des prisonniers, a affirmé que la mise à jour du Guide du prisonnier est imbue de la volonté de sensibiliser les prisonniers pour mieux tirer profit de leurs droits. Ce nouveau guide n’est que la version actualisée de ce que dicte le cadre juridique régissant les établissements pénitentiaires. Néanmoins, la DGAPR a opéré des éclaircissements concernant certains aspects au demeurant flous et pour les détenus et pour leurs familles.

Les mises à jour opérées

Parmi les nouveautés relevées, c’est que le contenu de ce guide a été conçu en cinq langues différentes (l’arabe, le français, l’anglais, l’espagnol et l’amazigh) afin de rendre accessibles ses dispositions à tous. «Nous avons pensé légitime et logique de sortir le guide en cinq langues afin de rendre sa lecture et sa compréhension possibles à tous les prisonniers, parmi lesquels se trouvent des étrangers». Par ailleurs, il a été procédé, en partenariat avec l’Agence nationale de lutte contre l’analphabétisme, à la réalisation de capsules destinées aux détenus analphabètes et à leurs familles. «Des capsules réalisées sur la base d’une démarche didactique sont en cours d’achèvement. Leur but est de conscientiser les détenus analphabètes et leurs familles de la portée des lois régissant les établissements pénitentiaires».

Quid des «paniers» et des «visites» ?

Bien que la décision sur l’interdiction du panier (Qoffa) ait pris effet à partir du 30 octobre dernier dans le cadre de la «Stratégie de réforme du secteur», la DGAPR fera exception dans certains cas ! Selon Mustapha Ifrakhi et comme il est annoncé dans le guide du prisonnier, «il pourra être accordé aux familles de fournir des colis ou paniers de vivres aux détenus. Toutefois, cela ne se fera qu’après l’autorisation du directeur de l’établissement et surtout lors des fêtes religieuses».
Quant aux visites, les familles comme les prisonniers ont naturellement droit à des visites. Pour les personnes en dehors de la famille, ces derniers pourront aussi avoir ce droit, mais à condition que leur visite apporte du bien et un soutien moral au détenu et ne provoque aucune situation délicate au sein de l’établissement ou touche à l’ordre établi en son sein.


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