Maroc

Marrakech fête le 30ème anniversaire de la Convention internationale des droits d’enfants 

 
« Parce que les enfants sont plus vulnérables que les adultes, parce qu’ils n’ont ni droit de vote ni influence politique ou économique, parce que le développement sain des enfants est crucial pour l’avenir de toute société, le monde s’est doté en 1989 de la Convention internationale des droits de l’enfant. »
 
Engagement politique à haut niveau pour les droits de l’enfant, la 16ème édition du Congrès national des droits de l’enfant s’est tenue ce jeudi dans la ville ocre, en célébration du  30ème anniversaire de la Convention internationale des droits d’enfants. Cette rencontre a été marquée par la présence de plusieurs personnalités politiques, associatives, des familles et surtout des enfants.
 
Omar Hilale a fait honneur aux enfants:  « Votre avenir c’est l’avenir de l’humanité. Mais c’est un avenir qui doit être discuté et décidé avec vous les enfants et les jeunes », a-t-il déclaré lors d’une session d’échange avec les enfants. « Si vous voulez une société forte, il faut des enfants forts. Il faut investir dans l’enfant », a rétorqué une jeune fille. 
 
Les enfants des parlementaires qui ont assisté à 16e session de la Convention ont également demandé au représentant de l’UNICEF Maroc « que chaque enfant ait ses droits. »
 
 
En guise de conclusion,  femmes, hommes et enfants ont procédé au lancé de ballons dans le ciel, une manière originale de célébrer cette journée dédiée aux enfants.
 
 
 
 
A titre informatif, cette convention met en avant quatre principes fondamentaux concernant les enfants à savoir  la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit de vivre, survivre et se développer ainsi que le respect des opinions de l’enfant. 
 
Trois protocoles facultatifs ont été ajoutés au texte principal. Le premier vise à protéger les enfants contre le recrutement dans les conflits armés, le deuxième concerne la vente d’enfants (à des fins de travail forcé, adoption illégale, don d’organes…), la prostitution ainsi que la pornographie mettant en scène des enfants. Le troisième définit la procédure internationale qui permet à tout enfant de déposer une plainte pour violation de ses droits, directement auprès du Comité des droits de l’enfant des Nations unies, lorsque tous les recours ont été épuisés au niveau national.

 

 


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