L’UIC propulse l’Afrique au club de la grande vitesse grâce à El Boraq

Les hauts responsables et experts ont félicité le Maroc pour les profondes mutations opérées au niveau de son secteur ferroviaire, lesquelles lui ont permis d’enregistrer un saut remarquable quant à son positionnement sur l’échiquier international et régional.
L’Union Internationale des Chemins de Fer (UIC) a tenu, mercredi à Paris, sa 95ème Assemblée Générale (AG), consacrée à la présentation du bilan des activités menées en 2019 et l’adoption du plan d’action 2020. Les participants à cette rencontre ont noté à l’unanimité le changement historique cette année résidant dans l’intégration de l’Afrique au club de la grande vitesse au train à grande vitesse « Al Boraq » reliant Casablanca à Tanger.
Dans ce cadre, le Directeur général de l’ONCF et président de la Région-Afrique, Mohamed Rabie Khlie, a souligné que le rail au Maroc s’est inscrit dans une nouvelle ère notamment avec la mise en exploitation d’Al Boraq, premier train à grande vitesse en Afrique depuis le 15 novembre 2018.
» Après une année de mise en service, Al-Boraq a pu enregistrer des performances très satisfaisantes, conjuguées à des effets d’entrainements multidimensionnels indéniables aussi bien sur le citoyen, la collectivité que sur le secteur ferroviaire national », a-t-il souligné.
A la veille de cette AG de l’UIC qui a réuni plus de 200 hauts responsables de réseaux ferrés à travers le monde, le Maroc a présidé la 16ème Assemblée régionale de l’Afrique à laquelle ont pris part les décideurs de plus d’une dizaine de réseaux ferrés africains.
A l’ordre du jour figuraient l’examen du bilan de l’année 2019, la présentation d’une rétrospective détaillée sur les actions menées durant les cinq dernières années ainsi que la feuille de route définie pour 2020. A titre d’exemples, une dizaine de rencontres (conférences, congrès, journées d’information…) ont été organisées autour de thématiques spécifiques au rail en Afrique, deux études prospectives ont été réalisées et 13 sessions de formation au profit de près 300 responsables des réseaux africains assurés par des experts ONCF ont été mises en oeuvre.