Inezgane : début des études d’impact environnemental de la nouvelle gare routière
La commune urbaine d’Inezgane vient de lancer les études d’impact environnemental et de circulation de la future gare routière d’Inezgane. Prévue au niveau de la zone sud-est de la ville, la nouvelle gare va mobiliser 150 MDH.
Moins d’un mois après la validation de la convention de financement et de réalisation de la nouvelle gare d’Inezgane par les membres du Conseil régional Souss-Massa, la commune urbaine d’Inezgane vient de lancer deux études qui devront activer la réalisation de ce projet. Il s’agit, d’une part, de l’étude d’impact environnemental et social du projet, et, d’autre part, de l’étude technique de circulation et de mobilité de cette structure routière qui sera érigée au niveau de la zone sud-est d’Inezgane où le projet sera implanté. Les deux études seront attribuées au mois de mai prochain et elles seront exécutées dans un délai de 60 jours.
Pour rappel, ce projet nécessitera un budget de 150 MDH mobilisé sur deux ans (2024 et 2025). Il sera financé par le ministère de l’Intérieur à travers la Direction générale des collectivités territoriales (DGCT) à hauteur de 100 MDH répartis à part égale sur 2024 et 2025. Le Conseil régional du Souss-Massa apportera les 50 MDH restants.
3 hectares pour la nouvelle gare
Les deux études lancées par la commune urbaine d’Inezgane s’inscrivent dans le cadre de la nouvelle stratégie «Gare typique de nouvelle génération» 2020-2030 pour la modernisation des gares des principales villes. Le chantier sera lancé sur un terrain domanial situé dans le périmètre urbain de la commune d’Inezgane.
Plus précisément, la future gare sera localisée au niveau de l’entrée Sud de la ville, à proximité de la route nationale 10, et sur le bord de l’Oued Souss, notamment à proximité du pont reliant Aït Melloul à Inezgane. Le terrain en question s’étale sur une superficie de 3 hectares.
Selon les perspectives de positionnement visionnées, ce projet sera localisé sur un axe principal de l’agglomération qui présente des contraintes locales liées essentiellement à son positionnement sur le bord de l’Oued Souss, d’où les enjeux d’accessibilité et de transport liés aux activités de cette future gare routière et la mobilité dans cette zone, intégrant l’étude de l’accessibilité au projet et la gestion de la circulation interne. Cette étude servira également au lancement du concours architectural du projet.
La région, porteuse du projet
Dans le détail, c’est la région qui se chargera directement de sa mise en œuvre à travers probablement la délégation de la maîtrise d’ouvrage à l’Agence régionale d’exécution des projets (AREP) du Souss-Massa via la préparation des dossiers de consultation en plus du Cahier des prescriptions spéciales (CPS) et les appels d’offres ainsi que le suivi de l’achèvement des travaux de construction.
Il va sans dire que la convention déjà validée a déjà déterminé les engagements de chaque partenaire selon ses compétences et les prérogatives d’intervention. Outre le financement de la DGCT, la région sera porteuse du projet et elle contribuera au financement, mais aussi à la préparation du programme architectural du projet sur la base des résultats des études préparatoires qui seront réalisées par la commune urbaine, notamment les deux études mentionnées.
Il s’agit aussi de contracter les prestataires pour le suivi technique du projet, notamment la contractualisation avec un cabinet d’architecte, d’études et de contrôle et un laboratoire des travaux publics dans le cadre du financement de ce projet. À cela s’ajoutent la réalisation des documents des marchés et les rapports de suivi de cette structure.
Yassine Saber / Les Inspirations ÉCO