fin de la première journée de la 2e table ronde de Genève
La 2ème table ronde de Genève sur le Sahara vient de prendre fin avec la participation de Nasser Bourita, Ministre des Affaires Étrangères et de la coopération internationale, du Vice-premier ministre et ministre des affaires étrangères algérien, du ministre mauritanien des affaires étrangères et une délégation du »polisario ».
Selon des sources à Genève, le programme de la 2ème table ronde a porté notamment sur les paramètres de la solution politique, tels que stipulés dans la résolution 2440 à savoir « une solution politique réaliste, pragmatique et durable qui repose sur le compromis ».
L’autodétermination est confinée et conditionnée parmi les paramètres qui sont le réalisme, le pragmatisme et la durabilité.
Des paramètres auxquels l’Algérie et le « polisario » se sont fortement opposés à en débattre, mettant en avant une lecture sélective tronquée de l’autodétermination.
Lors de la 1ère table ronde de Genève, le Maroc avait insisté sur l’importance de tirer des enseignements de l’échec du processus de Manhasset et de se focaliser sur les mêmes paramètres définis par le Conseil de Sécurité dans ses deux dernières résolutions (2414 et 2440).
L’ordre du jour a été adopté et porte essentiellement sur les paramètres de la solution politique et l’intégration régionale.
Les participants se sont penchés sur l’évaluation de la première table ronde, premier pas important dans le cadre de la nouvelle dynamique pour relancer le processus politique, l’approfondissement des discussions sur l’intégration régionale et sur le contenu à donner à la solution politique.
Le Maroc participe à cette table ronde sur la base d’une position claire et un engagement sincère pour parvenir à cette solution politique réaliste, pragmatique qui repose sur le compromis.
Une note à la presse rendue publique par le bureau des Nations Unies à Genève, a indiqué que Kohler «espère que cette rencontre permettra de renforcer la dynamique positive qui avait caractérisé la première table ronde tenue en décembre dernier à Genève».
La même note a rappelé que cette table ronde «permettra aux délégations de discuter des éléments nécessaires à une solution, selon la résolution 2440 du Conseil de sécurité, d’enjeux régionaux et de mesures de confiance».