Diplômés de l’Université de Sherbrooke : L’Association des lauréats donne un nouveau souffle à son réseau

L’association a invité les représentants de l’Université de Sherbrooke au Maroc. L’université canadienne forme près de 4.000 étudiants par an, dont de nombreux Marocains.

Le moment était convivial mais surtout riche en termes de recrutement de candidats potentiels à la formation et d’échanges ainsi que de rencontres d’affaires. Les objectifs sont donc atteints pour l’Association marocaine des diplômés de l’Université canadienne de Sherbrooke (Amdus) qui tenait son événement réseautage 2016 mardi 6 décembre dernier. «Nous avons opté pour une formule conviviale permettant plus d’échanges et des rencontres agréables», souligne Jamal Skiti, président de l’association. À cet effet, l’Amdus a prévu un programme dont le point d’orgue était une séance de présentations de ses principaux membres, en particulier les porteurs de success stories ou ceux ayant récemment reçu d’importantes promotions, sans oublier celles des organisations partenaires.

Ainsi ce moment a, entre autres, vu se succéder au milieu de la salle, le président et son équipe dont Bachir Baddou, dg de la CAT (Compagnie d’assurance transport), de la Fédération marocaine des sociétés d’assurence et de réassurance (FMSAR), récemment désigné président de l’OAA (Organisation des assurances africaines) et de Bénédicte Thérien, conseillère à l’agence des relations internationales de l’Université de Sherbrooke ainsi que des représentants de partenaires et/ou sponsors de l’association tels que le Centre des jeunes dirigeants (CJD), Lafarge, la CAT et Hub Africa. À cette occasion, Hassan Charaf, membre de l’équipe dirigeante n’a pas manqué de rappeler certains illustres membres de l’association n’ayant pas pu faire le déplacement tels que Rachid Talbi El Alami, président de la Chambre des représentants du Maroc et Aziz Akhannouch, ministre de l’Agriculture et de la pêche maritime.

Pour sa part, Jamal Skiti est revenu sur les 4 axes stratégiques du programme que s’est fixé l’équipe dirigeante, à savoir le renforcement de la collaboration avec l’Université de Sherbrooke, le renforcement du réseau de l’association, le contribution au renforcement de la coopération entre le Maroc et le Canada ainsi que les actions sociales. Une fois les présentations terminées ont suivi des discussions par groupe de membres et d’invités selon leurs secteurs d’activité puis une projection vidéo sur les actions sociales menées par l’Amdus, notamment l’opération cartables conduite dans la région de Ben Ahmed au profit de 5.000 enfants entre 2002 et 2008. Il est à noter que plus de 70 membres étaient présents à ladite manifestation, hormis les invités.

Pour rappel, l’Amdus existe depuis 2000 et compte à ce jour 200 membres. Quant à l’Université de Sherbrooke, située au Canada, existe depuis 1954 et forme en moyenne 4.000 étudiants par an. Ladite université accueille à ce jour 35.000 étudiants où sont représentées 96 nationalités dans le monde. 

Jamal Skiti
président de l’Amdus

Outre le rayonnement de l’Université de Sherbrooke et la reconnaissance de la valeur du MBA sur le marché de l’emploi, nous avons érigé au rang de priorité notre contribution au renforcement de la coopération entre le royaume et le Canada. À cet effet, un des objectifs stratégiques majeurs du mandat de mon équipe est la création d’une Chambre canadienne de commerce et d’industrie au Maroc. Dans ce cadre, nous menons diverses initiatives en collaboration avec l’ambassade canadienne. Il s’agit entre autres  des rencontres entre diplômés marocains des grandes écoles et universités canadiennes. D’ailleurs, la 1re édition de cette manifestation s’est tenue le 19 mai dernier à Rabat. Il faut rappeler que le Canada est un pays du G8 et un pays leader non seulement dans le domaine de l’éducation mais dans l’industrie et l’innovation. Ce pays abrite en outre une communauté marocaine de près de 60.000 personnes et est en négociation avec le Maroc en vue de la signature d’un accord de libre-échange. Autant de points positifs, qui selon nous, justifient la pertinence de ce projet institutionnel pour l’expansion économique et culturelle du royaume».