Développement durable. La filière équine : un levier à haut potentiel
La filière équine revêt à la fois un aspect historique et économique. De fait, le Salon du cheval d’El Jadida est toujours une occasion de dresser l’état des lieux de ce qui est un secteur à part.
La 14e édition du traditionnel Salon du cheval d’El Jadida, prévue du 17 au 22 octobre, mettra l’accent sur le rôle de la filière équine dans la préservation de l’environnement et le développement durable. Lors de la conférence de lancement de l’évènement, Mohamed Sadiki, ministre de l’Agriculture, a relevé que la spécificité de cette édition résidait dans l’équilibre à trouver entre la préservation de l’environnement et la célébration du lien «exceptionnel» qui unit l’homme et le cheval.
200.000 visiteurs
Selon les statistiques officielles, l’écosystème du cheval emploie près de 7.500 personnes et génère une valeur ajoutée de plus de 6 MMDH. Sur le plan immatériel et culturel, le Salon du cheval d’El Jadida «met en avant un aspect essentiel du patrimoine», insiste pour sa part, El Hbib Marzak, commissaire du Salon. Pour rappel, ce salon draine chaque année plus de 200.000 visiteurs issus de diverses régions du Maroc et de l’étranger qui participent à une série de conférences et de débats animés par des experts.
Stratégie nationale
La filière équine est également portée par une stratégie nationale centrée sur la mise en place des infrastructures. Ainsi, la Société royale d’encouragement du cheval (SOREC), a veillé à la mise en place d’un bon nombre d’installations hippiques compétitives et conformes aux normes internationales. Par exemple, le Centre national d’insémination artificielle équine de Bouznika (CNIAB), a été le premier centre d’Afrique du Nord à permettre la production de semence congelée et sa mise à disposition au plus près des éleveurs. La SOREC se positionne au centre de l’écosystème équin via quatre principales missions principales : l’encadrement de l’élevage et l’amélioration de la race chevaline dans les haras nationaux, l’organisation des courses hippiques dans les hippodromes, la gestion des jeux hippiques, ainsi que la réalisation et l’exploitation des infrastructures hippiques.
Ahmed Ibn Abdeljalil / Les Inspirations ÉCO
