Maroc

CGEM-élections. Bataille serrée à Meknès

Les opérateurs se préparent en vue des élections pour la présidence de la CGEM de Meknès-Ifrane qui auront lieu jeudi prochain. Le combat est rude, surtout après l’adhésion de 25 nouvelles entreprises et trois associations professionnelles. 

Les élections de la CGEM Meknès-Ifrane sont prévues le 15 novembre, et le combat entre les deux candidats est de plus en plus rude, selon l’actuel président de la CGEM Meknès-Ifrane, Abdeljabbar El Achab, «Dans le cadre de la préparation de sa candidature, le nouveau candidat s’est mobilisé pour faire adhérer à la CGEM Meknès-Ifrane 25 nouvelles entreprises et trois associations professionnelles, la plupart relevant du domaine du BTP», est-il indiqué. Ai début, cette demande d’adhésion massive a été refusée par l’actuel bureau de la CGEM Meknès-Ifrane parce qu’elle risque d’impacter le déroulement des élections. Malgré les nombreuses réclamations de l’actuel président de la CGEM Meknès-Ifrane, la CGEM centrale a approuvé l’adhésion des 28 nouveaux arrivants, chose qui a provoqué l’ire de l’actuel bureau de la CGEM, sachant que le vote de chaque entreprise compte pour un point et que les associations professionnelles en comptent 10 chacune. «L’adhésion de 25 nouvelles entreprises et de 3 associations risque de chambouler complètement les élections. La demande d’adhésion en masse et au même moment de ces membres pose plusieurs interrogations quant à la transparence des futures élections», nous explique El Achab.

Il faut noter que, selon le règlement intérieur relatif aux conditions d’adhésion des membres directs à la CGEM, le deuxième paragraphe précise que les demandes d’adhésion sont instruites et soumises à la présidence de la confédération pour acceptation ou refus. Ainsi, la présidence, conjointement avec la présidence de la CGEM région concernée, sont habilitées à se prononcer souverainement sur l’acceptation ou le rejet de toute demande d’adhésion. À noter que la décision de rejet d’une adhésion n’a pas à être motivée. Pire encore, la bataille pour la présidence a même affecté les relations et partenariats de jumelage existant déjà entre la ville de Meknès et certaines françaises. En cause, certaines publications qui ont envahi les réseaux sociaux et qui attaquent directement de hauts responsables maroco-français entretenant des relations économiques avec la région.

Le combat entre l’actuel président et le nouveau candidat a été porté en justice. Le président accuse son rival «de faire chanter» le trésorier actuel et d’autres membres de la CGEM Meknès-Ifrane pour faire pencher les élections en sa faveur. 



Dépenses fiscales : l’impossible compression !


Recevez les actualités économiques récentes sur votre WhatsApp Suivez les dernières actualités de LESECO.ma sur Google Actualités

Rejoignez LesEco.ma et recevez nos newsletters




Bouton retour en haut de la page