Maroc

Casablanca-Settat : un plan d’action pour améliorer l’offre hydrique

Les besoins en eau de la région de Casablanca-Settat devraient passer de 196 millions m3 à 250 millions m3 en 2030. Un plan d’action a été tracé pour améliorer l’accès à l’eau potable au sein de 30 communes rurales de la région

La généralisation du raccordement à l’eau pour les zones rurales de Casablanca-Settat est l’une des grandes priorités du Conseil de la région, pour les dix prochaines années. C’est ce qui ressort des données relatives à la première tranche du projet de raccordement des zones rurales de la région, qui concerne 200.000 habitants de communes rurales. « La généralisation de l’accès à l’eau potable fait partie intégrante du plan de développement régional, notamment le volet portant sur la mise en place d’une approche intégrée de la gestion de l’eau », indique la feuille de route du Conseil régional de Casablanca-Settat. Les estimations actuelles indiquent que la région connait une demande accrue pour les ressources hydrauliques, estimée à 196 millions m3. Cette demande devrait passer à plus de 250 millions m3 en 2030. Dans ce contexte, le Conseil de la région de Casablanca-Settat a réservé une dotation de l’ordre de 300 MDH pour l’accès à l’eau potable, d’ici à 2023. Cette dotation concernera plus de 300.000 habitants de 30 communes. La 2e tranche dudit programme devrait, quant à elle, concerner plus de 100.000 habitants dans le rural.

La pérennité du financement reste prioritaire
La poursuite des projets d’approvisionnement en eau potable dépend essentiellement des sources de financement qui seront assurées. Cette question névralgique, essentiellement liée à la baisse des recettes fiscales directes ou celles affectées par l’État, sera la principale équation à résoudre. Les élus cherchent davantage à assurer une pérennité de financement aux projets auxquels le Conseil a déjà contribué, en raison de leur impact direct sur les habitants des zones rurales de la région. C’est dans ce cadre, que les responsables régionaux viennent d’examiner l’ensemble des axes du plan de développement régional, ainsi que la contribution de la région dans la requalification des infrastructures, sans oublier les mesures visant à atténuer l’impact de la pandémie. Désormais, l’engagement de continuité des projets devra bénéficier du nouveau cadre contractuel projeté entre l’État et les régions, avec plusieurs mesures destinées à renforcer l’autonomie des régions en matière de prise des décisions stratégiques en matière d’investissement. Par ailleurs, l’amélioration de la cadence d’exécution des projets en cours d’achèvement focalise aussi l’attention à l’approche de la fin du mandat de l’actuel Conseil régional. Dans ce sens, l’esprit de mobilisation autour du Plan de développement régional (PDR) s’accompagnera de plusieurs actions durant cette année 2021. Il s’agit notamment du diagnostic territorial initié en janvier 2021 et qui devrait améliorer la mise en œuvre du nouveau Schéma régional d’aménagement du territoire. 

Younes Bennajah / Les Inspirations Éco


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