Programmes électoraux. Le PJD livre ses projets pour le prochain mandat
Le parti de la lampe a divisé son programme électoral en deux parties, réservées, respectivement, au programme des régionales et à celui des législatives. Plusieurs chantiers seront initiés, en cas de maintien du parti au pouvoir pour un 3e mandat consécutif.
Les axes du programme du PJD, pour les élections du 8 septembre, s’articulent autour des réalisations du parti durant les deux mandats précédents, tout en intégrant plusieurs nouveaux projets sur lesquels le parti de la lampe compte s’engager à l’occasion de la prochaine législature.
Pour simplifier le schéma de son programme aux électeurs, le parti l’a réparti sur deux volets.
Cette démarche vise à convaincre les électeurs de la faisabilité des mesures prônées pour les cinq prochaines années, avec des engagements précis qui ont été avancés par ses dirigeants.
«Des mécanismes de mise en œuvre du programme électoral seront déployés avec les partis constituant la majorité, en vue de la fusion des propositions qui seront incluses dans le programme du gouvernement», indique le programme électoral du PJD, lequel s’attend à «l’adoption d’une charte de la majorité comme condition principale», devant guider l’action du parti au cours du prochain mandat.
Le principal engagement émis consiste dans «le lancement d’une nouvelle génération de réformes, destinées à réaliser la justice spatiale et à réduire les inégalités», indique le parti dans son argumentaire. Dans la liste des projets relevant de ce volet, la hausse du taux de couverture sociale à 95%, d’ici 2026, et le maintien du taux du chômage en dessous de 9%.
Le parti s’engage aussi à améliorer le taux de couverture des personnes qui ont perdu leur emploi, pour atteindre 150.000 bénéficiaires durant les cinq prochaines années. Pour le taux de croissance, le PJD s’attend à ce que la moyenne se situe au dessus de 4,5% et prévoit de hausser le nombre des sociétés, bénéficiant d’un accompagnement annuel, à 25.000 entreprises, au lieu de 15.000 actuellement.
Une hausse conséquente du budget du pôle social
Outre la hausse du budget du département de l’Éducation, de l’ordre de 5% par an, le parti s’engage à prévoir, annuellement, 20.000 postes budgétaires pour le secteur. L’effort qui sera fourni devrait permettre d’améliorer le taux de scolarisation, dans les divers cycles de l’enseignement, pour le hisser à 100% en 2026.
Concernant le secteur de la santé, les projections du parti de la lampe s’attendent à une hausse annuelle, de l’ordre de 6%, du budget correspondant, avec 6.000 postes budgétaires à créer en vue de renforcer les effectifs médicaux et paramédicaux.
Le parti a tracé aussi une feuille de route quinquennal pour «le décollage numérique et digital», qui se base sur «l’activation du RSU, la mise en place d’une commission technique pour la simplification des procédures, ainsi que l’élaboration de stratégies numériques pour les départements ministériels et la réalisation de leurs convergence», indique le programme du PJD.
Parmi les axes qui ont focalisé l’attention des concepteurs de ce programme, la poursuite de la réforme du secteur de la Justice, avec une série de projets de lois qui devront être finalisés dans l’objectif de continuer les chantiers prescrits par la Charte de la réforme.
Pour la régionalisation avancée, le PJD s’engage à activer les attributions propres aux collectivités territoriales, en «lançant la 2e tranche du programme de requalification spatiale», et à faire aboutir les contrats d’objectifs entre l’État et les Conseils régionaux.
Enfin, et pour le volet de la réforme des finances publiques, le PJD conçoit une refonte légale qui instaure l’administration digitale, avec «la nécessité de la mise à jour de la feuille de route relative au contenu de la Charte de la déconcentration ainsi que «l’activation du dispositif légal portant sur le contrôle des dépenses», souligne le programme du parti de la lampe.
Younes Bennajah / Les Inspirations ÉCO