Monde

Un système de sécurité européen cible les étrangers n’ayant pas besoin d’un visa Schengen

La Commission européenne envisage d’introduire un nouveau système de sécurité pour les voyageurs entrant dans l’espace Schengen, une zone franche ne traversant pas la frontière entre ses pays et comprenant désormais 26 pays, dont 22 pays de l’Union européenne.

 

À la lumière des attentats terroristes perpétrés à Paris, Berlin et Bruxelles, il est apparu nécessaire de renforcer les mesures de sécurité aux frontières extérieures de l’UE, ainsi que dans l’espace Schengen.

 

Le nouveau système de sécurité de la Commission européenne cible les personnes n’ayant pas besoin d’un visa pour entrer dans l’un des pays Schengen, dont les documents et les documents seront vérifiés afin d’identifier ceux qui constituent une menace potentielle pour la sécurité.

 

Le nouveau système, appelé Système européen d’information sur les voyages et système de licence, devrait commencer au début de 2021, quand le « permis de voyage », qui n’est pas un visa, sera délivré.

 

Les passagers doivent remplir le formulaire de demande en ligne, qui comprend un ensemble de questions relatives à l’identification personnelle et aux informations de voyage, ainsi que des informations relatives à la sécurité. Cette procédure prendra environ 10 minutes pour compléter les données à vérifier, conformément à la base de données internationale et européenne sur l’identification des menaces potentielles.

 

Dans les 96 heures suivant le dépôt de la demande et la saisie des données, le voyageur recevra par courrier électronique la décision prise par les autorités en ce qui concerne sa demande.

 

Des frais de 7 EUR sont exigés lors de la présentation de la demande et la validité du permis de voyage sera de trois ans ou jusqu’à la date d’expiration du document de voyage de la personne, si celle-ci est inférieure à trois ans.

 

Cependant, bien que le permis de voyage soit valide pour trois ans, il peut être annulé si les conditions de délivrance d’un permis de voyage ne sont pas appliquées.

 

Le coût de développement de ce système de sécurité est estimé à 212,1 millions € et le coût moyen annuel des opérations à 85 millions €. Le système sera autonome sur le plan financier, les coûts de transaction annuels étant couverts par les recettes provenant des redevances, selon la Commission européenne.

 

Compte tenu des impératifs de sécurité, et afin de réduire le flux d’immigrants clandestins vers les pays d’Europe occidentale, six pays ont imposé des contrôles partiels à leurs frontières au sein de l’espace Schengen: la France, l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark, la Suède et la Norvège. Que ces mesures provisoires deviennent des mesures permanentes menaçant la survie de l’espace Schengen.


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